mort de Richard Bessière (article de Midi Libre du 23 décembre) 28 décembre
Cofondateur de la collection Anticipation (chez Fleuve Noir), l’écrivain biterrois Richard Bessière est décédé le 22 décembre dernier à, l’âge de 88 ans.
Écrivainet conférencier, il avait reçu le grand prix international de science fiction en 1973. Plus de 280 livres en majorité des romans de science fiction, des polars et des romans d’espionnage, ainsi que trois grands romans historiques d’aventures et d’amour. Quelques exemples : « Les conquérants de l’univers », »Les grands mystères des Cathares et des Templiers » ou »Traditions, légendes et sorcellerie de la méditerranée aux Cévennes ».
Il était né au Thêatre des Variétés, haut lieu culturel biterrois qui était alors propriété de ses parents. Richard
Bessière a été l’ami de Charles Trenet et de Henri Salvador.
Comme lors de la publication de son premier roman, « Les Conquérants de l’Univers », il était mineur (18 ans et demi, à l’époque…) c’est son père qui a signé le contrat avec le directeur littéraire de Fleuve Noir, F.Richard, qui s’engageait à manager ses futurs romans, et qui a vraisemblablement ensuite tenté de le gruger, en témoigne un extrait de son communiqué, lisible sur son blog, datant de mars 2007:
« Je dispose de tous mes manuscrits originaux et il est facile de constater que Monsieur Richard n’a jamais écrit un mot ni apporté la moindre virgule dans mes textes. A la mort de mon père je demandai que le nom soit réduit à RICHARD BESSIERE. M’appelant moi-même Richard en deuxième prénom, cela ne me gênait nullement. Mais Monsieur Richard, qui a honteusement profité de cette fausse collaboration, s’est attribué des honneurs qu’il ne méritait pas allant même jusqu’à dire qu’il écrivait la moitié de mes textes ( cela a été confirmé par Monsieur Siry qui fut, avant de lui succéder, son collaborateur intime).
Tenu par une sorte de chantage venant de Monsieur Richard qui me disait que sans lui, je ne serais pas publié, j’ai donc subi durant de longues années cette oppression jusqu’au jour où j’ai du réagir.
C’est ainsi que Fleuve-Noir a du reconnaître cet état de fait. Mais comme Monsieur Richard assurait mes traductions, mes rééditions, mes adaptations sur Bandes Dessinées, et autres travaux de management, j’ai demandé à ce qu’il lui soit attribué 10% de mes droits habituels et 0.75% sur les exemplaires brochés.
J’ajoute que Monsieur Richard a usé du même procédé avec d’autres auteurs. Mais comme j’étais l’un des auteurs les plus vendus, je pense qu’il avait fait avec moi une très bonne affaire.
Pour conclure, je précise également, que mon pseudonyme de RIBES, est une contraction de RIchard BESsiere. »