Demain, dès l’aube…

Dans le cadre des brèves revisitées du café Calipso, voici une nouvelle champêtre tirée de l’actualité de ces derniers jours, accommodant à ma sauce deux brèves n’ayant à la base aucun lien de cause à effet. Mais comme dans mes mondes intérieurs tout est possible…

Pour la lire, c’est ici.

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Oxymore & more

J’ai fait un tour cet après-midi à l’hôtel des arts de Toulon, où se tient  jusqu’au 4 janvier une rétrospective de la carrière du dessinateur et cinéaste Enki Bilal, nommée Oxymore  & more. Films, Peintures, dessins sur calque, sur toiles, clips vidéos connus ou méconnus, planches de B.D. viennent enrichir notre connaissance de cet artiste aux multiples talents, et on y retrouve les préoccupations politiques ou écologiques qui habitent son travail depuis les années 70.

Je l’ai raté de peu, Enki était présent à l’expo samedi dernier au matin. Dommage, j’en aurais profité pour lui glisser un mot au sujet du million de dinars yougoslaves que je lui avais prêté il y a plusieurs années pour lancer sa carrière. Tant pis, il aura oublié. Je n’attendais pas après, de toute façon.

A voir donc cette superbe exposition si vous passez dans le coin et que, comme moi, vous êtes fan, ou à découvrir si vous êtes novice et curieux.

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Escapade lyonnaise

Un petit tour à Lyon vendredi soir, pour assister à la cérémonie proutocolaire de remise des prix de l’ASAC (association de soutien à l’animation culturelle) qui organisait ses Joutes littéraires. L’évènement, présidé par Alain Cros, le responsable de l’association, s’est tenu dans les locaux de la mairie du 6e, en présence de tout ce que Lyon compte d’amateurs éclairés de poésie.

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éclairés, les amateurs !

Le concours comportait une section « Nouvelle », ce qui occasionna ma participation. La soirée fut animée par le comédien Michel Le Royer (dont les générations antérieures à la mienne se souviennent sans doute : il était le héros de nombreux films et séries de cape et d’épée pour la télévision et le cinéma. Le chevalier de Maison Rouge, Corsaires et flibustiers… Homme de théâtre, ancien pensionnaire de la Comédie Française, il dirige depuis 2005 l’école de théâtre La récréation de Lyon) autour du poète lyonnais Charles André,  parrain de cette édition des Joutes.

J’y retrouvai mes joyeuses camarades maudauteuriennes, Emmanuelle Cart-Tanneur et Ludmila Safyane, écripasvaines lyonnaises – enfin du coin, quoi ! venues en voisines.

La cérémonie commença par un vibrant éloge de Charles André par une sémillante dame ressemblant un peu, de loin et sans mes lunettes, à un mix entre Ségolène Royal et Simone Veil ( je cite de mémoire) :

- Pourrait-on dire que votre poésie est la respiration du cœur, ou le souffle de l’âme ? (y avait une troisième métaphore que je n’ai pas retenue) Ce à quoi le poète, qui avait du en entendre bien d’autres au cours de sa vie d’ange, répondit avec la malice qui caractérise quelquefois  les vieilles et sages personnes :

- Un peu tout ça à la fois…

L’homme avait fait carrière (à un haut niveau) dans la banque, écrivant en cachette des poèmes qui parlaient de son travail (et certainement de ses collègues). Bizarrement, sans doute pour éviter les démissions en rafale desdits collègues et les procès en diffamation, il ne publia jamais cette partie de son œuvre ! S’ensuivirent plusieurs recueils de poésie, des pièces de théâtre (l’une d’elles, Ultime dialogue, est d’ailleurs jouée par Michel Le Royer et Michel Chalmeau au théâtre du Marais à Paris) qui valent sa présence ce soir et son statut de parrain de la manifestation.

La soirée se poursuivit avec la remise des prix. Yvonne Le Meur-Rollet reçut le prix du jury en poésie classique pour son très joli poème intitulé Rêve de liberté, sous les ovations du public (ou du moins de trois de ses membres déchaînés par la lénifiance de ce début de soirée – ou était-ce une tendance naturelle de notre part à l’indiscipline et au radiateur du fond de la classe, près de la fenêtre ?). Certains textes furent lus par Michel Le Royer (notamment le très mérité premier prix, Solitude, de Christine Lamy, également éminente maudauteurienne) et plusieurs élèves de son cours d’art dramatique.

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Charles André, Yvonne Le Meur-Rollet et la dame hybride aux questions métaphysiques

Je reçus à mon tour, en tant que nominé, mon petit diplôme pour ma nouvelle « Un plateau de fruits amers », essayant de ne pas en faire des tonnes devant le micro vers moi tendu. Je faillis succomber à la tentation d’entonner Toto le spermato mais un regard du président me rappela à l’ordre. D’autres attendaient leurs diplômes. Les hourras déchaînés de mes comparses eurent quand même pour effet de tirer le reste de l’auditoire de leur somnolence. Sans doute certains dirent-ils à leur voisin à cet instant précis, en sortant de leur semi-coma « Tiens, t’as vu, il est vachement bien conservé, Le Royer ! » avant de s’apercevoir de leur méprise.

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le président de l’ASAC, Alain Cros

A la fin de la remise des prix, quand tout un chacun se pose LA question existentielle de circonstance, à savoir « mais où qu’il est, le buffet ? », je fus hélé par un jovial « Bonjour Vieufou ! ». Il s’agissait de Jean-Paul Lamy, un autre maudauteurien, écrivain normand pur pomme. Nous devisâmes joyeusement quelques instants et Jean-Paul, plein de malice, me proposa une collaboration. Je vous tiendrai au courant si l’affaire se concrétise.

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Lauréats et nominés

Après avoir sacrifié à la traditionnelle séance photo et papoté un peu avec Yvonne et Jean-Paul autour d’un verre, Emma, Ludmila et moâ-m’aime prîmes congé de tout ce beau monde.

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Yvonne, en pleine négociation avec Michel Le Royer pour l’obtention d’un rôle principal dans la suite des aventures du chevalier de Maison-Rouge

Nous avions trois places pour aller voir, dans le cadre du festival Lumière, « Parle avec elle » film du réalisateur Pedro Almodovar, en la présence du maître, qui venait de recevoir le prix Lumière pour son œuvre cinématographique. L’occasion d’entendre parler espagnol et de voir Almodovar et Bertrand Tavernier (par écran géant interposé, les deux hommes sur la scène de cette salle immense n’étant à nos yeux pas plus gros que des fourmis). Je suis quand même déçu: Pedro n’est à aucun moment venu me saluer. Sans doute par crainte que je lui réclame le million de pesetas que je lui avais prêté il y a des années pour l’aider à lancer sa carrière. Il faut croire que sa mémoire a moins bien vieilli que la mienne.

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Samedi matin, après un agréable café-guitare avec Emma, nous filâmes au musée de la miniature du cinéma, pour contempler entre autres décors et accessoires l’impressionnante reine Alien, retenue captive entre ces murs.

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Puis, comme toutes les bonnes choses ont une fin (à part les saucisses et les bananes qui, comme chacun le sait, en ont deux), il me fallut rentrer.
dans le compartiment, je me trouvai assis en face d’un homme que je mis du temps à reconnaître, ne l’ayant vu que sur affiches : l’ancien maire de ma ville, retourné à un relatif anonymat – du moins politique – après les dernières élections, plongé dans un bouquin de Mathieu Ricard pendant une partie du trajet (je crois qu’il s’agissait de L’art de la méditation) et qui se mit à appliquer sans ronfler pendant la dernière demi-heure les préceptes lus pendant la première.

Pour ma part, je m’attelai à la lecture du recueil des nouvelles primées édité par l’ASAC pour l’occasion. Je dois dire que je fus un peu déçu. D’abord, je n’eus pas le droit à un exemplaire (ils n’en offraient qu’aux lauréats) malgré le fait que ma nouvelle se trouvât à l’intérieur. Il me fallut donc débourser les 10€ requis pour entrer en sa possession. Ensuite la qualité du recueil me laissa un arrière-goût désagréable. Mise en page déplorable (la fonction « justifier » devait être absente des logiciels de l’imprimeur), police de caractère lilliputienne, coquilles, et même grossières fautes de français émaillant certains textes. Bon, et pis aussi certaines histoires pas terribles. Heureusement, le recueil comporte l’excellente nouvelle « Aller simple pour Ispahan », d’Eric Gohier. Je m’étonne d’ailleurs que ce texte ne se soit pas mieux classé. C’eût été mérité.

 NDLR : pour ceux qui étaient pas là quand la maîtresse l’a dit, les maudauteuriens c’est les habitants de la Maudauteurie, un pays à l’ouest du… Non, je déconne, c’est plutôt moi qui suis à l’ouest! Ce sont les habitants virtuels, mais écrivains bien réels, et fort talentueux,  du forum d’écriture Maux d’auteurs. Voilà. C’est dit et j’espère ne plus avoir à y revenir, non mais! faut écouter des fois…



Coup de coeur du jury – Château d’Olonne

Un rapide coup d’œil sur le site organisateur m’apprend que ma nouvelle intitulée Un plateau de fruits amers a obtenu un coup de cœur du jury du concours de nouvelles inter-lauréats du Château d’Olonne, et qu’il figurera dans l’anthologie regroupant les textes lauréats. J’avais obtenu le premier prix de ce concours  il y a trois ans avec ma nouvelle Péché d’argile.
Le recueil est uniquement disponible en consultation à la médiathèque Michel Raimbaud du Château d’Olonne.

Voici le palmarès (inter-lauréats, thème libre) :

Nouvelles, adultes : « Tu viendras me chercher de bonne heure dis ? », Jean-Philippe Morcel, Talmont-Saint-Hilaire (85)
Poésies, adultes : « Vivre sa terrasse », Michèle Retière, Le Château d’Olonne
Nouvelles, jeunesse : « Par amour », Orlane Gueguen, Challans, (85)
Poésies, jeunesse : « Je veux écrire », Ségolène Boulai, Niort (79)

 

Pour le concours à thème (Les petits riens) :

Nouvelles, catégorie adultes

1er prix,  « Les petits riens », Bernard Marsigny, Marcoux (42)
2e prix, « Le marchand de petit bonheur », Mélanie Revilla, Mende (48)
3e prix, « Ma boîte de galettes », Yves Maurice, Guérande (44)

Poésies, catégorie adultes

1er prix,  « Passeports pour la félicité », Marcel Touzeau, La Mothe-Achard (85)
2e prix, « Refaire connaissance avec soi », Céline Bertin, Le Château d’Olonne
3e prix, « Simplement vivre », Patricia Valendoff, Le Château d’Olonne
Prix « coup de cœur » du jury, « Les petits bonheurs», Gilles Tanguy, Le Château d’Olonne

Nouvelles, catégorie jeunesse

1er prix, « Le soleil du désert », Constance Pichevin, Paimpont (35)
2e prix, « Et le fil fut coupé », Camille Boulai, Niort (79)
3e prix, « Les belles saisons arrivent », Marjorie Lenen, Le Château d’Olonne

Poésies, catégorie jeunesse

1er prix,  « Diaporama », Clément Guenot, Saint-Nolff (56)
2e prix, « Désir des quatre saisons », Morgane Boissonnet, Saint-Carne (22)
3e prix, « Écrire », Constance Pichevin, Paimpont (35)



Le petit oiseau va sortir va sortir…

Non je ne bégaie pas…

Ça vient d’être officiellement annoncé sur le site des éditions Zonaires, donc je me fais une joie de vous en faire part ici. Il y a quelques temps, j’avais envoyé une nouvelle à Patrick L’Ecolier, le responsable de la maison d’édition, également barman du café Calipso.  Il m’avait répondu qu’il était intéressé pour l’éditer. Dans la foulée je lui en ai envoyé une autre, qu’il a préférée à la première.
C’est donc celle-ci qui sortira au mois de novembre 2014 dans la collection Lapidaires, dans laquelle est parue dernièrement Généalogie de l’exode, d’Emmanuelle Cart-Tanneur. J’ai le plaisir de vous en dévoiler ici le titre, ainsi que la couverture (provisoire).
Il s’agit de ma première publication « en solo » après moult parutions en revues ou recueils collectifs.
Je reviens vers vous bientôt pour l’annonce officielle, la couverture définitive, le prix, un résumé et tout ce qu’il vous plaira de savoir.

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Chouette couv’, non ? ça devrait vous donner une petite idée du contenu…

Pour tout dire, je fais le blasé, comme ça, mais je suis très ému et agréablement surpris. J’en ai rapidement discuté avec Patrick entre deux tables à la soirée de Calipso, mais je ne ne m’attendais pas à ce que la nouvelle paraisse si vite. J’avais essayé voir avec lui s’il pouvait éditer les deux (car ayant une thématique proche) dans un même ouvrage mais cela aurait entraîné un changement de collection générant un coût d’impression plus élevé. Dans la foulée, je lui en avais envoyé une troisième sur le même thème, au cas où trois nouvelles aient pu amortir ce changement de collection mais le projet n’a finalement pas abouti.

C’est donc tout seul que mon petit oiseau va sortir pour affronter le vaste monde et  vos critiques.

 



Groumpffff ! Splash !

Horreur !

Je viens de repérer une énooooooorme coquille à la fin de ma nouvelle Oceano Tox, parue dans l’anthologie de l’encrier indiscipliné, Brumes et reflets, chez Edilivre.

Il est noté : Son habitat se réduit comme peau de chagrin
là où j’avais écrit :  Son habitat se réduit comme eau de chagrin (je parlais d’une baleine, pour vous situer…)

Cette « maison d’édition » s’est permis d’effectuer une correction qui n’avait pas lieu d’être.

A quoi ça sert que je me décarcasse à trouver des jeux de mots, moi ??????

Non mais à l’eau, quoi !

:(   (j’ai aperçu quelques coquilles, qui hélas malgré le thème,  ne sont pas que d’huîtres, dans les autres textes …)   :(



Tout est en treize

Treize agréable soirée organisée samedi au Fontanil-Cornillon, près de Saint Egrève, pour fêter le treizième concours de nouvelles de l’association Calipso, le café littéraire philosophique et sociologique tenu par Patrick L’Écolier.

Treize accueillant, le barman nous a présenté le déroulement de la soirée. Au programme, lectures de plusieurs des textes lauréats, ponctuées de lectures de quelques lettres de la marquise de Sévigné à sa fille et d’un concert du groupe de slam isérois Guichet 12, rebaptisé pour l’occasion Guichet 13 :

Treize épaté par ces 7 artistes déjantés mus par un élixir fantastique, maniant le verbe avec poésie, humour et caractère, accompagnés à la guitare, aux percussions, au didgeridoo et j’en passe (leur percussionniste est également, ma foi, un véritable rossignol !). Ils nous ont offert pour l’occasion leur très beau spectacle intitulé Invitation à l’âge de Vers

Tout est en treize dans 4 - La malle du Vieufou

Treize nouvelles lauréates de cette 13e édition, dont le thème cette année était, je vous le donne en…

 concours dans 4 - La malle du Vieufou

Treize enthousiaste à l’idée de revoir Emma, ainsi que Ludmila Safyane, dont j’avais fait la connaissance en 2012 à la remise des prix du concours de Brignais et qui se permet, non mais quel toupet, de figurer deux fois au palmarès du concours de ce soir. Elle qui adore parler en public ! Heureusement Patrick ne la fit monter qu’une fois sur scène, et elle se tira de l’exercice treize adroitement…

Treize excité à l’idée de rencontrer pour la première fois Patrick, ainsi qu’une pléiade d’auteurs que je ne connaissais que par clavier interposé, via le forum MDA, et dont j’apprécie le talent  : Laurence Marconi, Yvonne Le Meur-Rollet (poétesse et nouvelliste talentueuse et charmante, qui m’a avoué avec malice qu’elle venait de temps en temps dans mon antre pour écouter mes compos),  Jordy Grosborne, Dominique Chappey, qui vient d’être publié, quel talent ! dans la série du Poulpe, Joël Hamm, qui s’offre quant à lui le luxe insolent (!) de remporter le concours pour la deuxième fois consécutive, avec une nouvelle vraiment, mais alors vraiment déjantée… J’ai également fait la connaissance de Martine Galati, qui chronique ses lectures sur son blog, les lectures de Martine, venue interviewer Jacqueline Dewerdt-Ogil, au sujet de la sortie de « Est-ce que les enfants jouent pendant les guerres?« , son livre paru aux éditions Zonaires (tenues par Patrick L’Écolier). D’ailleurs j’en profite pour remercier Martine et son mari pour m’avoir gentiment emmené à la soirée (moi le sans véhicule fixe !).

Treize agacé de ne pouvoir m’entretenir avec tous, mais dans ce genre de soirée, très vite on ne sait plus où donner de la tête. Les auteurs dédicacent à tour de bras autour des tables, ça papote joyeusement dans tous les sens…

Treize heureux d’avoir pu acheter les recueils des trois dernières éditions du concours, et d’être reparti avec quelques dédicaces de plus…

Treize énervé de n’avoir pu repartir avec un exemplaire (dédicacé) du Poulpe, mais Dominique n’en avait amené que 5 exemplaires , et je n’ai pas été assez rapide – ou du moins ai-je galamment laissé ces dames se précipiter – n’est-ce pas, Lud et Emma ?…

Treize impatient à l’idée de remettre ça l’année prochaine. Je n’avais pas participé cette année, mais qui sait, peut-être serai-je inspiré par le prochain thème…

Treize envie de vous montrer des photos mais comme je n’avais pas mon appareil, j’attends celles des copains ! Ah ben tiens, voilà déjà celles de Patrick !

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Joël Hamm, Yvonne Le Meur-Rollet et Laurence Marconi

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avec Patrick L’Écolier, le barman de Calipso, Emma et Laurence (photo Martine Galati)

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Ludmila Safyane, Jordy Grosborne et Jacqueline Dewerdt-Ogil

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deux chanteurs de Guichet 13

Le livre des treize

et leur rossignol siffleur



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