Classé sous 4 - La malle du Vieufou par Frédéric GAILLARD | 0 commentaires
En arrivant sur le lieu du meurtre, le commissaire Beaufort se dit qu’il n’avait pas affaire à un crime ordinaire. La chignole à main abandonnée à côté du fromager, dont le cadavre ensanglanté était percé de plusieurs dizaines de trous circulaires, ainsi que le rictus de souffrance et de terreur mêlées qu’il pouvait lire sur son visage ne laissaient planer aucun doute : Le pauvre gars s’était fait gruyer.
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Chaque soir, une fois ses consultations terminées, le discret médecin de famille fermait son cabinet et rentrait se changer dans son petit appartement. Un plat surgelé vite avalé, il troquait blouse blanche et stéthoscope contre des accessoires moins conventionnels et se rendait dans une petite boîte de nuit de son quartier où, jusqu’au petit matin, uniquement vêtu d’un string et d’un boa de plumes mauves, jouant des faux-cils, des menottes et de la cravache pour la plus grande joie de la faune nocturne coutumière des lieux, le docteur Jacques Hill devenait miss Torride.