L’arrêt-création des scribouillards, première

Je participais le 20 octobre à la première édition du salon du livre intitulé L’arrêt-création des scribouillards, qui se tenait dans les Terres du Milieu, en Cantal, non loin d’Aurillac, encore plus près de Salers, dans le village de Saint-Illide. L’instigatrice du projet, Céline bourbon, promettait un salon atypique : plein de surprises réservées aux auteurs comme au public. Elle commença très fort en nous dévoilant, trois mois avant le salon, les caricatures de tous les auteurs pressentis, croqués par Le père Lachaize, d’après les photos de nos dossiers d’inscription.

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Croque-vivants, un drôle de métier…

Elle nous allécha avec la promesse d’un flash-mob sur Beat it, de Mickaël Jackson, à répéter chacun dans son coin (pour ceux qui le voulaient, personne n’a été forcé – ni maltraité) avec la chorégraphie fournie… Finit de nous convaincre avec la confection d’adorables pupitres personnalisés à poser sur nos tables le jour J… de badges, marques-pages et T-shirts aux armes de la manifestation.

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elle est pas chouette, ma table, maintenant, avec son encrier personnalisé ?

Le salon se tenait le 20, mais les auteurs furent tous accueillis et hébergés bénévolement dès la veille par les habitants du coin (encore un bon point, ça évite des frais d’hôtel et ça permet de rencontrer des gens bien). Je fis la route avec Franck Wagrez, ancien marin, qui venait présenter Continent, son premier roman.

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Nous affrontâmes la pluie, les petites routes, découvrîmes des coins superbes (ah, le village d’Estaing, son château et ses manoirs) et des vaches rousses avec des cornes super balèzes qu’il était difficile de confondre avec des écureuils, discutâmes pas mal, pour arriver le soir, pile à l’heure de l’apéro, ce qui nous permit de faire connaissance « pour de vrai » avec les joyeux drilles participant à l’aventure, certains d’entre nous ayant déjà pas mal échangé par internet au cours des 3 mois précédents (et pas que des trucs littéraires…).

S’ensuivit dans la bonne humeur un repas succulent, à base de pounti et de truffade, spécialités de la Terre du Milieu, pendant lequel j’échangeai joyeusement avec Isa et Patricia – ce qui me convainquit de lancer sans plus tarder mon blog de correcteur (prévu depuis un moment déjà mais toujours remis à plus tard…) puis chacun regagna sa famille d’accueil pour se reposer avant le lendemain, qui s’annonçait intense. J’étais hébergé par les très accueillants Martine et Gilles, avec un couple d’auteurs venus du nord, Emilie et Cyril.

Dimanche, nous étions à peine installés que le public commençait à arriver en nombre, malgré une météo pluvieuse. Pas mal d’enfants étaient présents, suite à un concours de poésie lancé dans les écoles, occupés pendant une partie du salon au jeu « D’où qu’y vient, l’écrivain » consistant à passer sur les stands avec une carte de France pour demander à chacun son origine géographique. Parce que le salon était ouvert à des auteurs de toute l’Hexagonie ! 

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Le Père Lachaize, croque-vivants, était évidemment présent, réalisant les portraits des membres du public, que l’on pouvait suivre en temps réel sur un écran disposé pour l’occasion. Deux artistes-plieuses nous présentaient également leurs créations, délicates et poétiques.

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Dans la matinée Céline lança le fameux Flash-mob tant redouté mais paradoxalement tant attendu, ce qui mit la pêche à tous, chacun y allant de son interprétation « personnelle » de la chorégraphie fournie (et sans avoir répété ensemble !). Je m’abstins, sciatique et gaucherie obligent, mais j’admirai les prouesses scéniques du facétieux Danino (en kilt au centre) et des autres danseurs.

flashmob

J’étais placé entre Céline, notre mère-poule aux petits soins, et Patricia, sorcière conteuse, que j’avais déjà croisée sur de précédents salons. Ce fut l’occasion de rencontrer des tas d’auteurs super chouettes !

3 complices

Danino Garnault, Isa Cayeré et Patricia Philippe company, avec qui on rigole bien !

Céline et moi

Céline Bourbon, l’énergie et la bonne humeur incarnées

Mais la première était tellement prise par l’organisation que je ne la vis s’asseoir à sa place qu’une dizaine de minutes sur toute la journée (le temps quand même de dédicacer un de ses livres !).

Entre midi et deux, le camion de pizza local fit halte devant la salle des fêtes pour régaler tout ce petit monde. Par malchance ce fut justement à cet instant qu’il se mit à pleuvoir à seaux, compliquant sévèrement le travail de la pauvre pizzaiola… et nous priva de frites, qui finirent trempées. Et mon pan bagnat s’avéra  au final un excellent bacon-burger !

L’après-midi fut enjouée, à l’image de ce salon et de notre maîtresse de cérémonie, proposant des jeux opposant auteurs et membres du public, à l’aide d’un buzzer humain (en la personne de Benoît, auteur qui voulut bien se prêter au jeu….), axés sur la thématique de notre belle langue française : Proverbes à reconstituer, acronymes à réinventer. Les auteurs se montrèrent particulièrement malchanceux et… bref, les membres du public en sortirent le plus souvent vainqueurs et repartirent avec des lots offerts par les organisateurs. 

buzzer

Benoît, Toccacieli, notre « human buzzer »

A la moindre éclaircie nous voyions accourir les lecteurs, nullement découragés par ce temps plus qu’humide (Comme quoi, l’argument météo pour justifier de l’absence de visiteurs sur un salon ne tient pas partout !) ! 

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Les enfants lurent devant un public attentif les poèmes qu’ils avaient écrits pour l’occasion; puis Patricia leur proposa, ainsi qu’aux adultes, un conte de sa création, que j’accompagnai de mon mieux d’un fond musical à la guitare. Ils l’écoutèrent, captivés, sursautant à plusieurs reprises au fil du récit. 

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Plus tard, je repris la guitare, chauffé par l’ambiance (et un peu par le génépi amené par Isa, il est vrai) pour proposer un quiz « chansons françaises » qui eut pas mal de succès – et valut sans doute à Benoît une luxation de l’épaule (ce qui ne l’empêcha pas, plus tard, de me dédicacer son livre « On n’abandonne pas un chien sur l’autoroute »). Encore bravo à nos visiteurs, particulièrement doués à cet exercice ! Je terminai l’après-midi coiffé, par une des artistes-plieuses, d’un chapeau confectionné pendant le salon.

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Trois personnes – que j’en profite ici pour remercier à nouveau – repartirent avec mes Infemmes et sangsuelles (Céline, Patricia la conteuse ainsi que mes hôtes Martine et Gilles – ce qui techniquement fait 4, mais je suis nul en maths…), Véronique fut également séduite par mes Jeux de dopes, et une autre Patricia se laissa tenter par un exemplaire des Histoires de loups-garous. Je leur souhaite une bonne et horrifique lecture !

Ce fut enfin, hélas, le temps de se quitter, beaucoup trop tôt à mon goût et non sans émotion (n’est-ce pas, Céline ?), sans oublier d’immortaliser cette joyeuse troupe par une photo groupale (J’en profite pour saluer tous ceux dont je n’ai pas parlé mais qui s’y reconnaîtront). Chaque auteur repartit en prime avec un joli sac en tissu (fait main) et un calendrier 2020 à l’effigie de tous les auteurs du salon (en caricatures).

final

Et en nous promettant déjà un deuxième opus au moins aussi réussi que celui-ci. Il aura lieu (oui, on a déjà arrêté la date !) le 18 octobre 2020 et réserve pas mal d’autres surprises. A suivre de très près, ce petit salon qui a tout d’un grand ! Merci à tous, bénévoles auteurs et visiteurs, pour ces moments qui resteront longtemps dans ma mémoire ! Une belle aventure et une belle réussite !

D’autres photos à voir sur le lien L’arrêt-création des scribouillards, d’où proviennent celles de cet article ! La bise à toustes !



Cinq ans, cent lecteurs…

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Au bout de cinq ans d’existence aux éditions Zonaires et après cent exemplaires dispersés aux quatre vents dans les salons du livre et ailleurs, mon étrange petit oiseau, mon premier livre « rien qu’à moi » (et à vous aussi un peu maintenant), cesse de battre des ailes. Merci à Patrick L’Écolier pour sa confiance pendant ce beau voyage ! Et un énorme merci à tous ceux d’entre vous qui l’ont accueilli  dans les rayons de leur bibliothèque et en ont apprécié la lecture !

Il entre en hibernation pour un temps indéterminé, avant, qui sait, d’éclore à nouveau, tel le Phénix, et s’élancer d’un autre nid…

A SUIVRE…

Vous retrouverez bientôt ma plume acide, je l’espère, dans un prochain recueil plein de textes farfelus et flippants à souhait comme j’aime en écrire.
En attendant ?
Ma novella intitulée Jeux de dopes est toujours disponible chez ce même éditeur, et poursuit son tour de France (à vélo)…
http://www.zonaires.com/?p=1218
et vous trouverez les liens vers mes autres livres ici : https://www.facebook.com/LantreduVieufou/
et ici :
http://vieufou.unblog.fr/
A très bientôt !



Ménétrol Acte V

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Les 28 et 29 septembre avait lieu la 5e édition des désormais incontournables Aventuriales de Ménétrol, en Terres du Milieu, réunissant plus de 150 auteurs de l’imaginaire, des illustrateurs, créateurs de bijoux, etc.

Avec comme chaque année expositions, conférences, tables rondes, ateliers d’écriture, concours de cosplay, démonstrations de combat au sabre-laser par l’Académie des Jedis auvergnats, et cette année une attraction nouvelle : les cartons-ferrands : De doux dingues qui fabriquent et font fabriquer au public enchanté armes et armures en carton tout au long du week-end pour ensuite se foutre sur la gueule avec ! une animation qui a ravi petits et grands. 

Le vendredi soir était consacré à la projection du Rocky Horror Picture Show, séance animée par la troupe des Deadly Stings  à laquelle je n’ai pu assister vu mon heure d’arrivée tardive.  Je fus chaleureusement accueilli par Sandrine,  Thomas et leur petite famille, qui furent mes hôtes pour le week-end (car l’association essaie de caser ses auteurs au maximum chez l’habitant, faisant appel aux bonnes âmes – et il y en a !), ce qui donna lieu à quelques soirées fort conviviales, emplies de discussions et de rires et convenablement arrosées ;) . Merci aussi à Julien et Manon, adorables, de m’avoir si gentiment accueilli chez eux !

Dès le samedi matin je retrouvai l’effervescence du salon, les copains (dont la liste s’allonge d’année en année) et le public, venu nombreux. Cette année les organisateurs et bénévoles du salon (bravo et spécial merci à Luce Basseterre et  Dominique Lémuri en particulier) avaient poussé les murs. Il y avait même des auteurs dehors sous des barnums (hein, Yann-Cédric Agbodan-Aolio j’espère que ça a été)… Heureusement le temps fut clément !

Ravi de retrouver mes comparses, à commencer par mon éditrice Nathy, le conteur Mestr Tom Pierre Brulhet et Marielle Ranzini, comme moi édités chez Lune Ecarlate.

Le samedi fut plutôt calme pour moi en terme de ventes mais abondant en contacts et retrouvailles.

L’occasion de revoir les auteurs croisés lors des éditions précédentes,  Valérie SimonPatrice VerryEmmanuel QuentinChantal Robillard, mon vénéré Maîîîître Bruno Pochesci, (prix Masterton cette année devant « De lointains rêvages », mon recueil), Nicolas Pagès, Christophe Thill, Thomas Bauduret, Céline MaltèreDorian Lake, des éditions Noir d’absinthe, Sylvain LamurJack Machillot, des éditions Ogmios Bernard HenningerJean-Christophe GapdyJean-Pierre Favard, des éditions La clé d’argent, Frederic CzilinderCécile Ama Courtois, Yann Rambaud, connu l’an dernier à Fantasy en Beaujolais, et certains autres rencontrés au fil des réseaux zozios (Pierre EfratasArnauld PontierPatrice Quélard Olivier Saraja et j’en oublie, qu’ils me cartonnent), et de me payer quelques tranches de rire avec quelques-uns (Guillaume Beck en particulier merci pour les rigolades et l’échange de grimaces de table à table) tout en ayant la frustration de ne pas pouvoir rencontrer et échanger avec tous plus de quelques politesses timides (oui je suis timide, on dirait pas comme ça…)

Sandrine, mon hôtesse, passa me voir sur le stand en fin d’après-midi et repartit avec un exemplaire d’Infemmes et Sangsuelles et Le petit oiseau va sortir. Le salon restait ouvert aux visiteurs jusqu »à 20h30, et le restaurant bien connu des festivaliers, En attendant Louise, nous régala de sa truffade, déclinée en Box, pour nous permettre de nous sustenter sur nos stands. S’ensuivit le résultat du concours de Cosplay, ainsi que la prestation de Zed le Rouge suivie d’un feu d’artifice offert par la commune de Ménétrol. Bon, mes hôtes et moi-même nous défilâmes au début du « concert », parce que les chansons de Capitaine Flam Olive et Tom ou Albator ça allait bien quand j’avais 11 ans mais j’en ai 14… et puis qu’on s’attendait à quelque chose d’un peu plus… rock ! Le Zed mit quand même le feu devant un public de geeks ados et adulescents (ne pas juger, ne pas juger…) conquis et électriques.

Nous achevâmes la soirée chez Sandrine et Thomas, en compagnie de Pierre-Marie, ancien libraire bénévole sur le salon, hébergé lui aussi par mes hôtes, où nous dégustâmes les couleurs d’un autre feu d’artifice, en bouteilles celui-là, qui nous mena dans la bonne humeur jusqu’aux lisières du sommeil. 

Le dimanche se déroula dans la bonne humeur entre auteurs et visiteurs, et fut pour moi plus  intéressant en terme de ventes, mon ami Guillaume Beck ouvrant le bal de bon matin en achetant mon petit oiseau et mes Jeux de dopes. Un exemplaire de Nightgaunt 4, le fanzine bilingue d’Adam Joffrain, partit entre les mains de Jérémie. Pierre-Marie profita d’une de ses pauses pour venir papoter et repartit lui aussi avec un petit oiseau et mes Jeux de dopes.

J’eus droit à quelques réactions rigolotes, comme à chaque salon, celle d’une dame me disant « c’est pas ma came, les nouvelles ». Une autre personne, plus surprenante, m’affirma sans sourciller « non, l’imaginaire j’aime pas trop ». Pas mal dans un salon dédié… à l’imaginaire sous toutes ses formes ! Mais la meilleure réplique qu’on m’ait faite sur un salon va à cette dame, qui passa devant ma table, morte de rire, en me disant « J’avais lu (sur le kakemono – l’affiche – derrière moi) Infemmes et sans gluten ! » ce qui déchaîna mon hilarité !

Je profitai d’un moment de flottement pour jouer moi aussi les fureteurs et me procurai L’épave, courte nouvelle spatiale de Guillaume Beck, Céder la place, d’Emmanuel Quentin, aux éditions 1115, Scories, de Bruno Pochesci, chez le même éditeur, et Les étoiles s’en balancent, de Laurent Whale. De quoi passer quelques bons moments. Cela me permit  de sympathiser avec Frédéric Dupuy, le boss des éditions 1115 et de discuter de quelques projets à moi que j’ai.

J’entrevis mon ami Sébastien Tissandier, papa de Chupacabra, le petit vampire allergique au sang humain, fortement sollicité comme à chacun des salons auxquels il participe, et je repartis heureux avec le quatrième tome des aventures de Chupa, un hors-série dont l’action se situe en Auvergne, dédicacé pour ma fille qui en raffole.

J’eus l’agréable surprise de voir Manon, la fille de mes hôtes, m’apporter pour le goûter une part de l’excellente tarte aux pommes cuisinée par sa maman. C’est vous dire si mes hôtes étaient charmants et attentionnés envers moi !

Côté lecteurs, Patrice Quélard (dont j’avais lu l’excellent premier tome d’Oppressions, recueil balançant entre thriller et fantastique, teinté d’une ambiance à la Maupassant) se laissa tenter par mon recueil De lointains rêvages. La sympathique Charlie repartit avec Infemmes et sangsuelles, ainsi qu’Angélique. Angèle, chanceuse, fut ravie de me retrouver (l’an dernier elle s’était montrée intéressée par Le petit oiseau va sortir mais n’avait plus de sous) et repartit avec le livre. Chanceuse car il s’agissait du dernier exemplaire, Le petit oiseau étant arrivé au bout de son tirage et n’étant pas réimprimé. Jean-Pierre fut séduit par mes Jeux de dopes, j’espère que sa lecture lui aura plu. Enfin, Nadège se montra intéressée par De lointains rêvages, et repartit aussi avec Du plomb dans l’aile, pour le lire à son fils Nathan. Tout ce petit monde repartit bien sûr avec sa dédicace. Je retrouvai en fin d’après-midi, après avoir dit au revoir à tous les auteurs, mes hôtes pour une dernière soirée fort sympathique. Manon avait entre temps servi d’écuyère aux chevaliers en carton et était repartie avec une épée et un casque en remerciement de ses loyaux services.

Pour résumer, ce fut une cinquième édition des Aventuriales encore plus diabolique que les précédentes, avec encore plus d’auteurs, encore plus d’ambiance et d’animation. Et une équipe d’organisateurs au top, comme chaque fois. Sans parler des hôtes aux petits soins pour moi, que je quittai le lundi matin avec un petit pincement au cœur. Bref, vivement l’année prochaine !

Bien entendu c’est un récit rapporté par le petit bout de ma lorgnette ! Pour savoir ce qui s’est passé là où je n’étais pas (conférences, tables rondes, jeux et animations diverses) et voir des photos de la manifestation, reportez-vous au site des Aventuriales et à leurs comptes-rendus.

 

 



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