Classé sous 3 - Imaginaciens - magiciens de l'imaginaire par Frédéric GAILLARD | 0 commentaires
J’apprends avec tristesse le décès l’an dernier à l’âge de 65 ans de Pierre Pauquet, écrivain et scénariste TV (dont plusieurs épisodes de L’instit, notamment).
Nous l’avions rencontré, avec Emmanuelle Cart-Tanneur, en 2011, à la remise des prix du concours de nouvelles Plumes d’azur, dont il était membre du jury.
Il m’avait alors gentiment égratigné au sujet de ma nouvelle, me disant qu’ « on n’a pas le droit de faire ça à son lecteur… », cassant le suspens quant à mon classement quelques minutes avant la remise des prix. Ma nouvelle avait fini troisième et nous avions tous passé une excellente soirée (relativement arrosée) dans une très bonne auberge de Carqueiranne. Un homme touchant et drôle. Très sincères condoléances à ses proches (avec une once de retard).
Classé sous 3 - Imaginaciens - magiciens de l'imaginaire par Frédéric GAILLARD | 1 commentaire
Il y a pas mal d’années je faisais la connaissance, via une association de vacances pour handicapés (dans laquelle j’étais animateur…), d’un korrigan aux cheveux fous, à la peau salée par les embruns, à l’âme enracinée dans l’éternité des légendes celtiques. Quelques heures de discussion et de complicité, et quelques litres de fous-rire et d’alcool fort plus tard, il y a vingt ans tout pile aujourd’hui même, ce korrigan m’offrait le jour de mon trentième anniversaire, sur la plage des Sables d’Olonne, un cadeau que je n’oublierai jamais !
Aujourd’hui, ce korrigan organise des randos en kayak de mer tout autour du monde.
Ci-dessous mon petit hommage à cette rencontre ; joyeux vingtième, Yann, mon ami ! A la tienne !
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=BDZAHjQtsP4
Son site :
http://www.peuplenomade.com/
Classé sous 3 - Imaginaciens - magiciens de l'imaginaire par Frédéric GAILLARD | 0 commentaires
En fin de matinée, je me suis rendu au Cultura de Valence, retrouver Sébastien Tissandier (auteur entre autres de Noé et du Mnémenol), venu dédicacer ses ouvrages, et notamment Chupacabra à l’école des vampires, son petit dernier, à destination des jeunes lecteurs.
Comme il se doit en de telles circonstances, nous avons, entre deux dédicaces de Seb, papoté gaiement écriture, littérature fantastique, salons, éditeurs, auteurs, bref, « métier« , quoi.
Un moment fort sympathique que je languis de renouveler et de prolonger ailleurs que dans une galerie marchande, si vous voyez ce que je veux dire…
Je pense que Chupacabra devrait plaire à ma fille ! Mais ça attendra son anniversaire ! (histoire que je le lise avant, car je suis démogniark, gniark !…)
Classé sous 1 - Intégraal 2003-2024, 3 - Imaginaciens - magiciens de l'imaginaire par Frédéric GAILLARD | 1 commentaire
Belle occasion ce matin, celle de faire la connaissance d’Eric GOHIER, auteur frontignanais venu faire un petit tour non loin de chez moi, et qui m’a proposé de nous voir un moment autour d’un café. Quand deux nouvellistes se rencontrent, forcément, ça parle beaucoup nouvelles, jurys, concours et écriture… D’autant qu’Eric est un écrivain talentueux, de nombreuses fois primé, qui exerce son talent aussi bien dans la nouvelle que dans le roman (en autoédition), après avoir été marin pêcheur pendant des années…
Bref, un bon moment qui nous a permis de nous rencontrer « pour de vrai », même si nous nous connaissons depuis plusieurs années par forum interposé, d’échanger sur nos vécus littéraires et de repartir chacun avec des écrits de l’autre, en se promettant de se faire une bouffe à son prochain passage…
pour voir ses écrits :
Dernières nouvelles du front
Classé sous 3 - Imaginaciens - magiciens de l'imaginaire par Frédéric GAILLARD | 0 commentaires
Julien Noël, jeune et talentueux poète belge, m’a fait l’agréable et touchante surprise de me dédicacer un des textes qui composent son tout premier recueil, intitulé Contes du sabbat et autres diaboliques amuseries, qui vient de paraître aux éditions Stellamaris. Le poème est inspiré d’une de mes nouvelles, et il est fort réussi et très drôle ! Merci mon ami !
Voir une de ses histoires devenir à son tour source d’inspiration pour un autre auteur est un des grands bonheurs du modeste écrivain que je suis. et quand c’est fait avec talent et malice, c’est encore meilleur ! ma Diva n’en peut plus de se tenir les côtes…
Classé sous 3 - Imaginaciens - magiciens de l'imaginaire par Frédéric GAILLARD | 0 commentaires
Ayerdahl, Yal de son prénon, un des grands noms de la littérature de science-fiction actuelle, s’est éteint après avoir lutté contre la maladie à 56 ans. En 25 ans, il a entre autres obtenu deux grand prix de l’Imaginaire, deux prix Ozone, un prix Tour Eiffel de science-fiction, un prix Michel-Lebrun, un prix Bob-Morane, un prix Rosny aîné et un prix Cyrano pour l’ensemble de son œuvre.
Originaire de Lyon, Ayerdhal est parfois désigné comme « l’homme en colère de la SF française », il est célèbre pour ses coups de gueule et son engagement, notamment en faveur des auteurs.
Selon Ayerdhal, « la SF est un puissant outil pédagogique, un véhicule idéologique non négligeable et la plus riche expression de l’imagination créatrice… ».
Il s’était progressivement tourné vers le thriller avec des romans tels que Rainbow warriors, Transparences ou Résurgences.
Classé sous 3 - Imaginaciens - magiciens de l'imaginaire par Frédéric GAILLARD | 0 commentaires
L’acteur Christopher Lee, célèbre pour ses rôles de Dracula, du méchant Scaramanga dans James Bond (l’homme au pistolet d’or), de Saroumane dans le Seigneur des anneaux et du comte Dooku dans la Guerre des étoiles (2 et 3), vient de mourir à l’âge de 93 ans. On l’a vu également dans Sleepy Hollow, Charlie et la chocolaterie, Raspoutine, Frankenstein, Le chien des Baskerville. Il interpréta 10 fois Dracula, 5 fois Fu Manchu, et endossa trois fois l’habit du détective Sherlock Holmes.
Amateur de metal, il collabora à de nombreux groupes en tant que narrateur ou chanteur.
Classé sous 3 - Imaginaciens - magiciens de l'imaginaire par Frédéric GAILLARD | 0 commentaires
Il y a des mois comme ça…
Anne Duguël, alias Gudule (69 ans) , Tanith Lee (67 ans) et Joël Champetier (57 ans) nous ont quittés ce mois-ci, laissant derrière eux une oeuvre riche et variée.
Leur départ creuse un grand trou dans les contrées de l’imaginaire.
Condoléances à leurs familles.
Anne Duguël
Tanith Lee
Joël Champetier, le Stephen King canadien
Classé sous 3 - Imaginaciens - magiciens de l'imaginaire par Frédéric GAILLARD | 0 commentaires
Un grand trou, noir, vient de se former à la surface du Disque-monde.
Rincevent, nounou Ogg et tous les autres sont orphelins. Sir Terry Pratchett, auteur prolifique de fantasy (Les annales du Disque-monde, le peuple du tapis, le grand livre des gnomes) nous a quittés à l ‘âge de 66 ans. Il avait annoncé en 2011 être atteint d’une forme de la maladie d’Alzheimer et militait depuis au sein de plusieurs associations pour le droit à mourir dignement. Il avait été anobli par la reine en 2008 pour l’ensemble de son oeuvre. Il laisse plus de 70 romans d’une imagination débordante.
LA MORT, un de ses personnages récurrents, de sexe masculin et qui ne s’exprime qu’en majuscules, a annoncé son décès sur le compte twitter de l’auteur : « AT LAST, SIR TERRY, WE MUST WALK TOGETHER ».
Je suis triste. ça va faire un grand vide dans l’univers.
« Ce que j’aimerais être, mais alors vraiment, c’est un soc de charrue. Je ne sais pas en quoi ça consiste, mais ça me paraît une existence qui laisse une trace. » – La Huitième couleur.
Classé sous 3 - Imaginaciens - magiciens de l'imaginaire par Frédéric GAILLARD | 1 commentaire
L’écrivain français de SF Michel Jeury vient de nous quitter à l’âge de 80 ans.
Prix Jules Verne 1960 pour La machine du pouvoir, sous le pseudonyme de Albert Higon , il est l’auteur d’un grand nombre de romans parmi lesquels Le monde du Lignus, Le sablier vert, Le temps incertain ou encore Soleil chaud, poisson des profondeurs, aussi la série Goer de la Terre.
Retiré depuis de nombreuses années en terre cévenole, il délaissa la SF pour le roman de terroir avant d’y revenir en 1998 en coécrivant aec sa fille Danny Le chat venu du futur, et en 2010 May le monde, pour lequel il obtint le Grand prix de l’Imaginaire.
Classé sous 3 - Imaginaciens - magiciens de l'imaginaire par Frédéric GAILLARD | 3 commentaires
J’ai fait un tour cet après-midi à l’hôtel des arts de Toulon, où se tient jusqu’au 4 janvier une rétrospective de la carrière du dessinateur et cinéaste Enki Bilal, nommée Oxymore & more. Films, Peintures, dessins sur calque, sur toiles, clips vidéos connus ou méconnus, planches de B.D. viennent enrichir notre connaissance de cet artiste aux multiples talents, et on y retrouve les préoccupations politiques ou écologiques qui habitent son travail depuis les années 70.
Je l’ai raté de peu, Enki était présent à l’expo samedi dernier au matin. Dommage, j’en aurais profité pour lui glisser un mot au sujet du million de dinars yougoslaves que je lui avais prêté il y a plusieurs années pour lancer sa carrière. Tant pis, il aura oublié. Je n’attendais pas après, de toute façon.
A voir donc cette superbe exposition si vous passez dans le coin et que, comme moi, vous êtes fan, ou à découvrir si vous êtes novice et curieux.
Classé sous 3 - Imaginaciens - magiciens de l'imaginaire par Frédéric GAILLARD | 0 commentaires
Le quatrième opus de Nocturne, les charmes de l’effroi sortira très bientôt. Une de mes nouvelles en fera partie. Je peux d’ores et déjà vous dévoiler un aperçu de la couverture, à nouveau dessinée par la talentueuse Céline Simoni, qui avait commis les trois premières, et qui a également réalisé le graphisme de Nocturne. Cette fois-ci, elle fait un petit clin d’oeil à H.R. Giger, le créateur de ma bébête préférée…
…Assis, pas bouger !
Vous pouvez retrouver son travail (elle a, entre autres, dessiné des couvertures pour les éditions Voy’el) sur https://www.facebook.com/Celimagine.Design ou sur http://www.celimagine.com/ et ici : http://ivyart.deviantart.com/gallery/
Classé sous 3 - Imaginaciens - magiciens de l'imaginaire par Frédéric GAILLARD | 0 commentaires
Grand moment d’émotion ce soir, pas très loin de chez moi. Henri Gougaud, l’éternel conteur, âgé de 78 printemps, est venu nous divertir dans le cadre de « Portes en fête », nous régalant, de sa voix musicale aux accents du sud, de plusieurs contes de son répertoire, une heure durant, devant la trentaine de personnes réunies dans le petit amphithéâtre du parc de verdure de la ville. Comment vieux père et vieille mère firent l’homme (conte Burkinabe), Les trois clés (conte Afro-américain), Les trois poils du loup… Pour l’occasion, même la pluie de ces derniers jours avait décidé de faire une pause pour s’abandonner à la magie de l’instant.
Grand moment d’émotion d’enfin voir de mes yeux cet illustre homme, parmi ceux qui m’ont donné envie, après avoir lu tant de leurs histoires, d’en écrire à mon tour.
Grand moment d’émotion en fin de soirée, d’oser lui demander de me signer un autographe sur mon exemplaire de Départements et territoires d’outre-mort, recueil de nouvelles fantastiques paru en 1977 qui lui valut la Bourse Goncourt de la nouvelle cette même année. En voyant le recueil il se fendit d’un sourire et me dit simplement : « Ben, il est un peu vieux, celui-là. », avant de le signer à l’aide du crayon que je lui tendais.
Vieux, il l’est, assurément, et maintes fois lu. Mais vous, monsieur Gougaud, restez éternellement jeune. Grâce aux contes ? Sans nul doute. Comme vous dites : « Les contes m’ont nourri toute ma vie, ils m’ont fait ce que je suis. Comment ont-ils fait ? Je l’ignore, c’est leur secret. »
Merci pour cette soirée qui restera inoubliable.
Classé sous 3 - Imaginaciens - magiciens de l'imaginaire par Frédéric GAILLARD | 0 commentaires
Merci Eric de m’avoir offert l’original dédicacé de ce magnifique dessin, qui illustre ma nouvelle dans le dernier Lanfeust mag (qui sort demain dans tous les kiosques ndlr). Le voilà en excellente place entre quelques diplômes glanés ça et là, lors de diverses remises de prix.
Reçois encore toute ma gratitude et mon admiration pour ton travail (moi qui n’ai jamais su dessiner que des boas fermés…).
Classé sous 3 - Imaginaciens - magiciens de l'imaginaire par Frédéric GAILLARD | 2 commentaires
L’annonce de cette publication était déjà grandiose en soi, mais là… J’ai l’immense plaisir et l’honneur (et ce ne sont pas que des mots) de voir ma nouvelle Un sang d’encre, publiée dans Lanfeust mag le 1er juillet (dans le numéro double juillet-août spécial vacances), illustrée par Eric Herenguel. Je vous livre ici, avec son accord et celui du mag, ce superbe dessin:
Eric Herenguel est né en 1966. Autodidacte, il se tourne très tôt vers le dessin et la BD. Il débute en 1986 dans le journal Tintin en illustrant des histoires courtes, en travaillant en parallèle dans la publicité comme illustrateur et graphiste. Quelques années plus tard, il publie aux éditions Zenda (un éditeur de comics qui s’ouvrait à des auteurs ayant une influence anglo-saxonne) Carnivores, sur un scénario de Jean Wacquet. En 1992, suite à sa rencontre avec le scénariste Makyo, il reprend la série « Balade au bout du monde » chez Glénat (4 tomes), succédant à Laurent Vicomte. Viennent ensuite Edgar John Trelawnay, une saga steampunk (3 tomes) avec Dieter au scénario (une des premières BD steampunk en France). Entre 98 et 2002, tout en collaborant avec une société de jeux vidéos comme character designer, il crée Krän, saga barbaro-déjantée médiévale fantastique, suivie de Krän univers, dont il écrit le scénario sur des dessins de Pierre Loyvet.
Je le cite à ce propos :
« J’insiste sur la différence entre héroic fantasy et médieval fantastique car cela à une vraie importance. Autant que de comparer Bilbo le hobbit et Conan. Krän est une sorte de Conan trash et débile avec un humour de tronçonneuse. »
Suivront douze albums, puis il décide de repartir sur un double album « Lune d’argent sur providence » en 2005 et 2008.
Ensuite, Eric Herenguel a eu l’occasion de dessiner deux légendes de Troy pour Arleston et différentes publications avec Ankama sur l’univers de Dofus et Wakfu (mais plus souvent comme scénariste).
Aujourd’hui il collabore au dessin sur un projet en deux tomes du scénariste Xavier Dorison pour l’éditeur Delcourt.
« Nous revisitons le mythe d’Ulysse mais transposé durant la révolution américaine de 1780. Ce récit est une sorte de continuité avec lune d’argent car il mélange l’histoire d’une époque et le fantastique. »