Impressions sangsuelles
Premières critiques de mon recueil, « Infemmes et sangsuelles »,
paru le 4 juin 2016 aux éditions Lune écarlate
(attention, peut dévoiler des éléments de l’intrigue…
autrement dit risque d’y avoir du spoil…)
Je connais Frédéric Gaillard par sa participation à « Dans la Peau d’un(e) autre » chez Racine et Icare; comme j’avais aimé sa plume, j’ai eu envie de lire son recueil. Deux choses m’ont retenue : le prix, d’abord (17 euros, plus les frais de port), et le titre. le jeu de mots est bien trouvé, mais le thème féminin ainsi accentué à éveillé ma méfiance. Fallait-il que j’accepte cette image réductrice et fantasmatique de la femme comme séductrice et sorcière? Soit. J’ai mis mon esprit féministe un peu en sourdine, et ai accepté le jeu de Fred. La lecture à été très agréable : le recueil est homogène par son thème et par la qualité d’écriture, mais les histoires racontées sont bien différentes les unes des autres, et l’auteur nous promène d’un univers à l’autre. Il marque notre imagination en mettant en scène des personnages féminins forts, des personnages qui souffrent et se battent, qui se réfugient dans leurs croyances, leurs peurs, leurs espoirs, leurs rêves. Qu’il s’agisse de désir ou d’amour, de beauté et de jeunesse chèrement payées, de lettres, de fantômes, de monstres ou de zombies, Frédéric Gaillard revisite les mythes et légendes de manière sombre. La dame blanche, la veuve noire, mais aussi Estula, beaucoup moins comique sous la plume de monsieur Gaillard La femme n’est pas plus infâme que les hommes, mais elle apporte une touche de sensualité au sang et aux cauchemars.
Pour conclure, je recommande vivement ce livre!
Carine Roucan, sur Babelio
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Ce livre, composé de 15 Nouvelles est entièrement basé sur les histoires avec des femmes. J’ai été très déçue, par ce recueil, sur 15 Nouvelles, seulement 2 ont réussit à faire chavirer mon cœur. En lisant le résumé, je ne m’attendais pas du tout à ça. La plume de l’auteur est agréable même si les histoires ne m’ont pas plu du tout. Comme vous le savez tous, ça ne peux pas plaire à tout le monde, sinon nous aurions tous les mêmes goûts. Je vais quand même vous parler de celle que j’ai aimée le plus, c’est la toute première que vous retrouverez dans ce recueil. C’est un jeune homme qui prend l’ascenseur dans l’endroit où il travail, et d’un coup, il voit sa future vie défiler devant ses yeux. C’est cette nouvelle qui au début, m’a vraiment donné envie, mais dès la seconde, nous passons dans un registre vraiment décalé où l’écriture est vraiment étrange. L’auteur met trop de détails inutiles, ce qui rend l’histoire moins dynamique, mais en revanche, les détails utiles, on n’en retrouve que peu, et finalement, j’ai eu parfois du mal à comprendre. Mais je pense qu’il peut plaire à d’autres lecteurs, ce n’est juste pas à mon goût.
Cloclochette, sur 1001 chroniques en folie
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Frédéric Gaillard nous livre ici un recueil de quinze nouvelles avec pour thème la femme. La femme, il nous la raconte par biens des manières. La femme objet de désir, objet de convoitise, objet de séduction…
En effet, ce recueil se lit avec une grande facilité. Les nouvelles se suivent et ne se ressemblent pas, mettant en scène des personnages différents les uns des autres mais qui, à un moment ou un autre, vont être tous confrontés au surnaturel.
Outre des qualités de divertissement, les textes de Frédéric Gaillard mettent également le lecteur devant les défauts de plus en plus dévastateurs de notre société : égoïsme, cruauté, lâcheté, … La part du fantastique dans chaque histoire est vraiment bien dosée car les petites touches distillées par-ci par-là, se terminent par un final brut, parfois écoeurant, mais toujours déconcertant.
Personnellement, j’ai beaucoup aimé la nouvelle sur le miroir d’avenir et celle avec la Bella Donna. Cette dernière est absolument infernale, dans tous les sens du terme et mériterait vraiment d’être étudiée par des élèves dans le cadre de l’enseignement du français sur le fantastique. La situation finale laisse vraiment un goût amer dans la bouche, aussi amer que celui dans la bouche du personnage, certainement (il faut lire pour comprendre – beurk). Quant à la nouvelle sur Lili l’écolière, elle m’a vraiment glacée; une horreur absolue pour qui aime les enfants…
L’utilisation d’un vocabulaire parfois soutenu, avec des jeux de mots par exemple, donne à certains passages l’impression d’une poésie entièrement dirigée vers les ténèbres et notre capacité à leur y céder ou non.
Moralité, un recueil vraiment très bon, tant en termes d’inventivité que de linguistique et de frisson. Excellent donc.
Lirélie, sur le blog 1001chroniquesenfolie.com
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Une première chronique vidéo, sur le vlog de mon ami Julien Noël, à découvrir à partir de 10’00
Blan-chi-sseu-ze, Julien !
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Frédéric Gaillard m’a contacté tantôt sur Facebook pour me proposer de chroniquer son recueil de nouvelles Infemmes et Sangsuelles. Démarche d’homme de goût ou de vieux fou suicidaire ? Allez savoir…
J’aurais pu accepter pour un tas de raisons – sauver le monde, apporter la lumière à l’humanité, instaurer la République des Lettres sur la terre comme aux cieux… N’ayant pas l’âme d’un Bruce Willis, je me suis rabattu sur deux autres, bien moins triviales. D’une, par narcissisme, je ne refuse rien à un Frédéric. De deux, les 25 bonnes raisons de ne pas lire son recueil m’ont fait marrer.
Je ne connaissais ni le nom ni le travail de Frédéric Gaillard, ce recueil m’a dépucelé. Par chance, son thème ne porte pas sur les camionneurs ou les rugbymen mais sur les femmes. Remarquez, la fréquentation des nanas qui arpentent ces nouvelles n’a rien d’une promenade de santé non plus. Des femmes fatales au sens le plus littéral.
A partir de ce thème, le gaillard livre quinze nouvelles dont le premier mérite réside dans la variété, tout en restant cohérent dans son propos global.
Comme toujours dans un recueil, on n’aime pas tout, mais aucun texte ne m’a paru faiblard. Si je devais monter un podium olympique, mes trois préférés seraient Péché d’argile, L’homme de ma nuit et Un manteau de fou-rire, avec juste derrière Le Diable et la Diva et L’affaire est dans le sac.
L’inspiration des textes emprunte beaucoup au folklore (catoptromancie, pacte avec le Diable…) et aux figures féminines classiques de la littérature fantastique (succube, sorcière, dame blanche…), sans répéter ce qui a déjà été écrit mille fois par les petits et grands noms du genre. Gaillard joue aussi beaucoup sur les stéréotypes, de l’empoisonneuse à la toquée de fourrure. Sans oublier bien sûr le sac à main, artefact qui s’ouvre sur une autre dimension et malmène les lois de la physique (enfin, c’est comme ça que je le conçois quand je vois qu’une nana peut sortir trois m3 de matos d’une besace de rien du tout).
Seul hic de ces sources d’inspiration – je pense surtout au folklore –, peu de nouvelles sont parvenues à me surprendre et j’ai souvent deviné la chute très tôt. Pour le coup, ce n’est pas tant la faute de l’auteur que la mienne. J’ai été élevé à la nouvelle et me suis enfilé les intégrales de Lovecraft, Poe, Dick, King, Matheson, Leiber, Howard… sans compter je ne sais combien d’anthologies pleines de nouvellistes dont les noms rempliraient un bottin. A force de décortiquer les mécanismes, ressorts et astuces, on en arrive à voir où le récit cherche à nous emmener. Là-dessus, depuis tout gamin, j’ai englouti des centaines d’œuvres fantastique (romans, nouvelles, essais, jeux de rôle, films, séries…) qui m’ont transformé en une espèce de Wikipedia du surnaturel.
Lieu commun des boulimiques de lecture : y a des jours où on aimerait bien retrouver notre virginité pour profiter de la force de certains récits.
Résultat des courses, ma connaissance du genre a torpillé l’effet de L’homme de ma nuit et Péché d’argile, alors qu’il s’agit des meilleures du bouquin. Comme quoi la culture générale n’a pas que du bon…
Au moins elle m’a permis de constater que le travail de Gaillard suit sa propre route. Je prendrai deux exemples. Cet indéfinissable charme dégage un parfum lovecraftien. Pour autant, elle ne se contente pas de stagner dans le pastiche, tel un duc de Clarence anisophile. Un manteau de fou-rire se positionne quelque part entre Les Oiseaux d’Hitchcock et certaines nouvelles de Danse macabre de Stephen King, deux maîtres souvent dépouillés par les auteurs adeptes du prêt-à-porter discount. Gaillard taille à son héroïne un costard maison, dans un esprit analogue mais avec une griffe personnelle.
Sur la forme, pas grand-chose à redire. Léger bémol sur l’emploi des adverbes en -ment (oui, je sais, c’est une manie chez moi, mais je les ai en horreur), pas excessif mais y a moyen d’en nettoyer quelques-uns par-ci par-là.
Si le style global donne l’apparence du classicisme, il ne s’agit que d’un vernis. Certains s’y cantonnent et versent dans l’académisme ennuyeux du narrateur “je” qui assomme le lecteur à coups de passé simple. Gaillard au contraire le dépasse pour déployer la richesse de sa langue. La métaphore filée fructo-florale dans Bella donna en donne un très bon exemple. D’un texte l’autre, il sait se montrer poétique sans devenir soporifique, glisser de l’humour noir et des jeux de mot sans passer pour un gros lourd, brosser une scène en équilibrant ambiance et efficacité. Une touche de ci, une touche de ça, un tableau d’ensemble qui fonctionne, chaque texte s’apparente à une toile pointilliste.
Verdict, un bon recueil, une découverte intéressante, je ne regrette pas d’avoir accepté cette lecture.
A noter qu’Infemmes et Sangsuelles est en lice pour le Prix Masterton. Je me dis que des gens qui eu le bon goût de récompenser Kaan et Hauchecorne savent ce qu’ils font.
Pour ma part, j’attends 2017 avec impatience. Avec ce recueil, je tiens une bonne idée de cadeau pour la Saint-Valentin et la fête des mères.
Fred K. sur le blog Un K à part
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Je tiens tout d’abord à remercier l’auteur pour ce partenariat ! Cela m’a permis de découvrir un tout nouveau genre de livre : le recueil de nouvelles. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en lisant ce recueil fantastique car je ne lis jamais de nouvelles. Mais ce fut une bonne découverte de ce genre de livre ! Ce qui m’a d’abord intriguée avec ce recueil, c’est avant tout sa couverture et son résumé assez accrocheur ! Cela m’a donné envie de commencer le livre
Le thème principal de ce recueil est la femme. Qu’elle soit fermière, sorcière ou autre, l’auteur nous présente des femmes sous tous les aspects. Les petites histoires sont diverses et variées avec chacune leur lot de problèmes et de découvertes.
Chaque nouvelle est assez originale et c’est certainement le point fort de l’auteur ! On y découvre des personnages assez uniques en leur genre et très variés ! Même si c’est un recueil de nouvelles, j’ai trouvé que les petites histoires et leurs personnages sont plutôt bien développés et crédibles. On sent qu’il y a un réel travail derrière chaque nouvelle pour nous proposer quelque chose de ficelé !
Pour en revenir aux personnages, il y en a pas mal dans chaque nouvelle mais l’auteur fait tout pour nous faire plonger dans l’histoire afin qu’on comprenne qui sont les personnages, ce qu’ils font, etc. C’est un bon point car on arrive à se propulser et à vivre chaque scène à travers les yeux des narrateurs. Le contexte de l’histoire et l’identité des personnages nous sont dévoilés au fur et à mesure, ce qui nous rend assez curieux.
Parlons un peu de la plume de l’auteur ! Je la trouve vraiment bien, avec un vocabulaire riche et une fluidité très agréable. Cela nous donne envie de poursuivre notre lecture et de comprendre enfin le pourquoi du comment de chaque nouvelle ! Le style d’écriture de l’auteur est aussi très poétique et j’ai bien aimé !
A propos du côté fantastique du recueil, j’aime beaucoup ! L’auteur a une grande imagination pour nous proposer ce côté surnaturel tout en mêlant le réalisme ! Parfois, il y a aussi un aspect assez mystérieux qui m’a beaucoup plu dans le sens où cela apporte du suspens. On veut comprendre, même si parfois on n’a pas toutes les réponses à nos questions.
En bref, un recueil où se mélange réalisme et fantastique dans des nouvelles travaillées et originales ! Je recommande ce livre si vous aimez les nouvelles et le fantastique, moi j’ai bien aimé !
Manon, sur le blog La petite étagère
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Infemmes et Sangsuelles est un recueil de nouvelles dont j’attendais un certain mystère et une certaine magie. Je fus quelque peu déçue du voyage.
Vous l’aurez compris, les héroïnes sont des femmes … folles, démoniaques, cruelles, ensorceleuses, manipulatrices, mais aussi émouvantes, glaçantes, mystérieuses (Après avoir lu « Une ronde endiablée » vous ne regarderez plus jamais une cour de récréation avec le même œil !). Mais pour les évoquer avec autant de verve et de sensibilité, il faut assurément que l’auteur les admire, pénètre leur âme pour comprendre leurs forces et leurs faiblesse. Et finalement les aime … bien au delà de ce que ce titre un peu provocateur ne pourrait laisser supposer !
Frédéric Gaillard a de l’imagination comme on aime et nous entraîne dans des histoires folles et bien ficelées, dont le sujet est la femme — souvent fatale… Les nouvelles de ce recueil, primées pour certaines, ont été réunies récemment chez Lune écarlate, maison d’édition spécialisée dans la littérature de l’imaginaire.
Dans Infemmes et sangsuelles, nul doute que le lecteur sera tiré petit à petit du quotidien, le temps d’un rêve, d’une hallucination, comme cet homme d’affaires aux dents longues qui entrevoit dans le miroir de l’ascenseur l’horrible vie qui l’attend s’il succombe aux charmes de la jeune femme à ses côtés. C’est un cauchemar éveillé, un horrible songe au curare : paralysé, l’homme assiste impuissant à sa probable déchéance.
Frédéric Gaillard revisite des mythes littéraires et urbains : la statue de Pygmalion se retourne contre son créateur qui n’imaginait pas que l’étreinte lui coûterait sa vie d’homme ; violée et assassinée, la Dame blanche châtie les mâles libidineux, prédateurs à l’affût sur les routes de campagne au petit matin ; sœurs de Dorian Gray, les femmes qui refusent de vieillir passent un pacte avec le diable, comme la diva que le Malin écorche à chaque fois qu’elle devra se produire sur scène, pour garder sa fraîcheur et sa voix, ou Bella suçant la jeunesse de ses amants afin de conserver la sienne.
L’atmosphère se fait plus macabre, dans « Un doux besoin d’Ellébore », puisque le narrateur, employé de cimetières, s’éprend de l’une de ses mortes. Le nom de son amour est celui des fleurs de Toussaint qu’on associe à la folie et à la mélancolie. On sent que l’auteur a été bercé par les textes de Baudelaire et de Poe ; il explore le thème de l’amant nécrophile, volontiers fétichiste, en peignant un personnage de notre époque, obsédé par la mort, qui collectionne les bêtes momifiées et les insectes morts depuis sa tendre enfance.
« Un manteau de fou-rire » nous venge de la cruauté exercée sur les animaux que les riches et coquettes font assassiner pour leur fourrure : jouissif, le défilé des dépouilles fantômes qui reviennent pour arracher des morceaux de corps à la femme odieuse :
« Elle pouvait distinguer, luisants, les réseaux de veines et les muscles roses de l’animal, apparents comme le sont ceux des lapins sur l’étal du boucher. Mais ce n’était pas un lapin. Le corps était plus allongé. […] D’autres spécimens aussi hideux arrivaient en sautillant. (…) De la grande porte ouverte jaillissaient toujours plus de ces créatures parmi lesquelles elle crut reconnaître un renard et un agneau. Un serpent de près d’un mètre, privé de sa peau écailleuse, apparut sur le seuil. » (p. 113)
Frédéric Gaillard aime véritablement les sorcières qu’il invente. Avec poésie, il exprime tout ce que l’on peut trouver dans la chevelure de Bérénice, un passé âpre, douloureux, qui l’a conduite à capturer les hommes : leurs rires et leurs pleurs se perdent dans ses cheveux emmêlés. Il nous conduit aussi dans l’antre de Mademoiselle Abigaël, plus que centenaire qui tient une laverie et s’occupe d’un drôle de linge : dans sa boutique, le lecteur voit se succéder des créatures fantastiques qu’il se plaît à reconnaître sans qu’elles soient nommées. Il existerait donc quelqu’un pour passer au lavage les voiles du Hollandais volant ou confectionner les vêtements de Dracula !
Ces personnages féminins font partie de notre quotidien. La malignité peut se nicher chez une simple écolière ou une toquée suicidaire. On ne sent à aucun moment l’esprit condescendant ou moralisateur d’un homme, même si l’on aurait voulu parfois que ces femmes soient un peu plus ambiguës. Et tout cela se termine de manière très lyrique : qui espère rencontrer l’amour ne sera plus à l’abri d’être emporté, au sortir d’une boîte de nuit, au fond des mers par un homme poulpe.
C’est Vieufou qui vous le promet.
Céline Maltère
Vieufou 11 novembre
Très touché par ton avis, venant d’un nouvelliste émérite.
http://ericgohier.e-monsite.com/
je suis toujours ravi quand j’arrive à « convertir » au genre des lecteurs réfractaires ou peu habitués.
Eric GOHIER 11 novembre
Je viens de finir la lecture de ce recueil. J’avoue en toute sincérité y avoir pris beaucoup de plaisir bien qu’appréciant modérément le genre d’ordinaire. Je ne parle pas de nouvelles bien sûr mais de fantastique. Parmi mes préférées, je citerai : Péché d’argile, Dans les cheveux de la sorcière, L’affaire est dans le sac, Le reflet du désir et Un manteau de fou-rire. Cela ne veut pas dire naturellement que je n’ai pas aimé les autres car toutes sont admirablement rédigées dans un style léché, appuyées par une langue diablement maîtrisée et un humour affleurant à la surface du texte avec un savant dosage. On devine, comme le dit Emmanuelle Cart-Tanneur (une autre pointure de la nouvelle) dans sa préface, que tu as baigné très tôt dans le genre et que tu en es pénétré avec une sorte de grâce qui marie les mots en un plaisant ruissellement dans lequel tu noies allègrement tous les travers humains et les dérives d’une société s’écrawlant gaiement vers son déclin. Un seul conseil : continuer et ne rien changer… ce serait dommage. La littérature fantastique possède un gaillard bras armé.