Lettre aMère et autres peau-haines
Voici offerts à vos yeux chastes quelques poèmes intimistiques de mon cru, longtemps restés emmitouflés sous plusieurs couches de pudeur (non, mon antre n’a pas le chauffage central, juste un petit feu de cheminée autour duquel je vous convie d’ailleurs volontiers), puis envoyés l’an dernier à un concours, et refusés avec ce commentaire :
« Comme le titre l’indique, une poésie dure, sèche, digne de Grenouille dans Le parfum de Süskind.[...] le poète hurle et ravage, a-t-il encore une poétique ? Lautréamont, [… suivait le nom d’un pseudo-humoriste de sinistre actualité que je me refuse à reproduire ici…], nous voulons bien rire noir. Le politiquement incorrect ne nous dérange pas, juste nous ne nous y retrouvons pas ainsi illustré. »
à vous de juger. Comme ils ont plus de vingt ans pour certains, presque trente pour d’autres, c’est un peu leur chant du cygne, en quelque sorte. A ce propos, (quoique dans mon cas tout ça tienne plus du vilain petit canard que du cygne) vous pourrez d’ailleurs retrouver certains d’entre eux mis en musique ici
âmes sensibles…
Monologue
Victor s’est bien trompé.
Lorsqu’enfant, je parus,
Le cercle de famille
Ne m’a pas applaudi.
Et les cris qui fusèrent
N’étaient pas de leurs cris
Mais mes cris de panique,
Ma douleur, et la peur
De vivre toujours seul,
Sur la scène de la vie,
Amputé de parents.
Pendant que j’arrivais
Par la porte du vice,
La porte de service,
La porte des sévices,
La porte des délices,
Mon géniteur s’enfuit
Par le fond des coulisses,
Vous savez, là, derrière,
La porte qui coulisse
Ma mère, sur son lit
A aussitôt ourdi
Quelque plan pour me nuire.
Et la machination
N’a pas trop mal marché.
Je n’ai pas eu l’honneur
De l’entrée des artistes,
Admiré et aimé.
Les deux acteurs partis,
Je fus seul sur la scène.
Je dois finir la pièce
En un long monologue.
La terminer tout seul.
Je suis né un été
Et quand juillet revient,
Moi, sur les planches sales,
Bien qu’il fasse chaud dehors,
J’ai froid à l’intérieur.
Dans l’air flotte une odeur,
Odeur de trahison.
Une odeur d’abandon.
Pavillon blanc – cellule 67
Dans les ruines du monde je mène mes fantômes
En maudissant le con qui a croqué la pomme
Aux échos infinis de mes voix intérieures
Viennent se mélanger les voix des emmerdeurs
Moi je ne suis qu’un fou aux drôles de manières
Qui contemple impuissant le siècle du tonnerre
Comme un oiseau géant aux ailes atrophiées
Baladin fatigué à l’âme tourmentée
Descendant éphémère d’un rêve inachevé
Fils caché d’un espoir qu’ils veulent sacrifier
J’entends autour de moi les corbeaux qui rigolent
Et je vois alentours s’étioler les symboles
Mon passé est obscur, mon futur compromis
Et le présent n’existe que grâce à ma folie
Je ne connais pourtant rien de mes origines
Mais j’ai déjà si peur de ce que j’en devine
Parfois je me demande si je suis né sur terre
Si je suis bien humain, si ces rats sont mes frères
Est-ce moi qui recule ou le progrès qui court
D’où vient cette impression d’avancer à rebours ?
Quand je vois défiler tous ces mangeurs de singe
Ces drogués du pouvoir, ces castreurs de méninges
Je vais me réfugier, fuyant les duperies
Dans les vapeurs sucrées de la dive ambroisie
Et je regarde enfin ma tête dans la glace
J’aperçois dans mon dos l’infirmier qui grimace
Et je sens sur ma peau des mains qui se saisissent
Du dernier descendant des enfants d’Atlantis
Les fous, les loups, et les autres…
Ce soir un funambule a fait le saut de l’ange
J’ai vu son âme nue s’élever vers la fange
Dans un dernier salut à Sa Grandeur la Lune
Il a quitté son fil au bras de l’Importune
Les fous sont dirigés par de drôles de bergers
Qui, confondant sagesse avec sénilité
Conduisent leurs troupeaux au bord du précipice
Et vont ensuite au loup réclamer la justice
Les loups règnent en maîtres sur les fous et les cons
Retranchés à l’abri de leurs tours de béton
Ils se sont déguisés en vieillards respectables
Mais n’hésitent jamais à cracher sous la table
Dans leurs palais il faut exhiber patte blanche
Que l’on soit fou ou con ne pas rouler des hanches
Ceux qui sont refoulés sont pendus haut et court
Et sont aussitôt mis à sécher dans la cour
Les pendus se tortillent, et gémissent, et grimacent
Sous les yeux des poètes enchaînés sur les places
Offerts en holocauste aux cailloux des passants
Par les loups amusés de voir couler du sang
Les anges n’ont plus de sexe tant ils les ont usés
Sur les phallus dorés de faux dieux de papier
Les cons sont à genoux devant le tapis vert
Et Saint Michel Drucker leur montre son derrière
Et moi qui viens, qui vais, qui ne suis plus un ange
Comme je n’ai jamais supporté les mélanges
Refusant d’être fou pour ne pas être con
J’essaie d’être poète pour garder ma raison
Mais le vent m’a volé ma dernière chemise
La terre que j’aimais ne nous est plus promise
J’aurai bientôt fini de ronger mon crayon
Quand je m’envolerai, j’en aurai des millions
Futur noster
Je voudrais me hisser sur un grand cerf-volant
Pour contempler de haut un envol de baleines
Et respirer le cœur de la rose des vents
Pour inonder celui de la Dame de Peine
Dans les lacs-encriers je tremperai ma plume
Et en fermant les yeux j’écrirai sur la brume
Pour que mes mots enfin voguent sur les nuages
Et se déversent en pluie par la bouche des sages
Je cherche encore un sens à donner à ma vie
Las de m’époumoner quand personne n’écoute
D’essayer de chanter au milieu de leurs cris
Je n’ai plus guère envie de poursuivre ma route
Quand j’en aurai assez d’écrire sur du vent
Le nez levé au ciel au bord de la falaise
Je mêlerai ma voix aux pleurs de l’océan
Je déploierai mes ailes pour voler à mon aise
Mais les chauffards se prennent pour des astres filants
Et même en n’empruntant que les passages piétons
Demain peut-être un fou brisera mon élan
Et m’enverra valser dans les constellations
Je voulais à ma vie donner l’éclat d’un phare
Mais j’ai raté l’éclipse et il est déjà tard
Je n’ai plus qu’un souhait, ce soir, je suis aphone
Rentrer dans ma guitare et ne plus voir personne
Le monde est un vagin enduit de spermicide
Où nous nous engluons, pauvres têtards avides
Nous marchant sur les pieds à grands coups de caudale
Essayant de gagner la course séminale
Je n’ai plus de questions, les réponses diffèrent
Je ne sais pas qui croire, d’Abel ou de son frère
Doit-on jeter les dés, jouer à pile ou face,
Filer à l’un les boules et à l’autre la glace ?
J’aimerais être là pour la Grande Lessive
Quand le Grand Détergent fera le tri du linge
Et boire le chagrin que la douleur ravive
En regardant béât l’affolement des singes
Et si on me refuse le statut de poète
Si je ne suis en somme que le clown de la fête
Je vous ferai chanter si vous m’offrez à boire
Et je vous ferai rire lorsque nous serons noirs.
Le passeur
Clochard universel, grisé de sentiments
Jouet entre les mains des fils du dieu des vents
Debout sur le rocher, l’œil injecté de sang
Fixé sur l’horizon, le petit homme attend
Un espoir dérobé à un vieux testament
A un nommé Jésus, dernier des mohicans
L’a bercé de promesses jusqu’à l’aveuglement
Puis est mort brusquement en le laissant méfiant
Quelques pages arrachées au livre de Satan
Ont crevé un abcès qui se vide en sifflant
Lui ont donné la rage et l’ont rendu méchant
Plein de fiel à cracher hors de son cœur béant
Quelques notes volées à la flûte de Pan
L’ont peut-être touché, l’ont distrait sûrement
Des bruits, de la fumée et des alcools brûlants
Dans lesquels il s’était endormi un instant
Ivre de fleurs du mal, sa muse alors se pend
A la corne du Diable pour y souffler dedans
Du plus noir des tombeaux la Camarde l’entend
Elle est seule à savoir l’endroit et le moment
Sous les cris suraigus d’un vol d’engoulevents
Dans son long manteau gris, le passeur prend son temps
Sa barque , entre les joncs glisse implacablement
Debout sur le rocher, le petit homme l’attend
Saluez-les bien bas, ils en feront autant
Quand vous aussi serez les passagers du vent
Equinox
A l’endroit où se jette la rivière Utopie
Dans le tumulte froid de la mer des Sarcasmes
Un homme reste là, agenouillé, meurtri
Perdu au beau milieu de rêves enfantasmes
De sa bouche-dégoût, il appelle la mer
Dans l’eau comme un miroir il cherche son reflet
Son esprit suit le cours de ses larmes de bière
D’où va-t-il, où vient-il, prince déguenillé ?
Entre la présidence et le Trouduculat
Il cligne de l’orgue-oeil en évitant de plaire
Il sait que rien n’est bon pour ce bon à rien là
Qui n’a jamais le temps de regarder la mer
Et même si son corps lui donne encore vingt ans
Il sent déjà ses mains trembler dessous la table
Se battre sur son front tous les soldats du temps
Et l’issue du combat semble être inévitable
Il entend des lutins dans l’eau qui va et vient
Et il reçoit leurs rires comme des coups de fouet
Difficile de chanter quand son corps se souvient
Des serments d’alcootiste si souvent bafoués
Tous ses Mea Culpa se perdent dans les vagues
Il voudrait embarquer sur les grandes marées
Mais la lune voilée lui a fait une blague
Et son aurore blême ne reviendra jamais
Perdu au beau milieu de rêves enfantasmes
Un homme reste là, agenouillé, meurtri
Dans le tumulte froid de la mer des Sarcasmes
A l’endroit où se jette la rivière Utopie
Lettre aMère
Souvent, je reste assis, le stylo sur la tempe
J’attends que le coup parte, que ma rage décampe
En noircissant ma feuille de paroles violentes
Afin de conjurer cette envie qui me tente
Ce désir qui m’étreint de lâcher mon stylo
Et de prendre la tête d’une armée de couteaux
De graver sur leurs lames les mots de tous mes maux
Et consciencieusement te lacérer la peau
Je fais ce cauchemar depuis déjà longtemps
Dans lequel je pratique l’auto-avortement
Foetus aux mains d’argent, des lames au bout des doigts
Je déchire ton ventre et nous offre au trépas
Quelquefois mon cœur songe à détourner le temps
Réécrire l’histoire d’il y a quarante ans
En t’offrant au poignard une rétro-césarienne
Et rectifier l’erreur en me tranchant les veines
Et mourir dans un coin, pour ne pas mélanger
Ton sang et puis le mien
Peau-haine
Je fais de la prose-éthylisme
De l’inconscient intellectuel
Quand d’autres préfèrent l’art-chaïsme
Ou écrivent des vers-missels
Moi, j’écris des peau-haines
Tant pis pour les vieux cons
Et si y en a qui aiment
J’leur chanterai mes chansons
Les peaux aiment quand les mots filent
En effleurant les nerfs à vif
Mais les poètes, eux, où pissent-ils
Quand on leur rase les mots tifs
C’est pas Baudelaire comprimé
C’est pour cela qu’Apolline erre
En rêvant de sexe primer,
De n’plus rester polyester
Si mes mots deviennent lents, ternes
Je dois mes graffitis relire
Pour qu’un beau jour on me décerne
Le tour des yeux, un prix ou pire
N’en déplaise à mes psys qui châtrent
J’ouvre les portes de l’art-haine
Et je confie mes clefs au pâtre
Pour qu’il tricote des vers-laine.
J’irai pisser dedans ta tombe
J’irai pisser dedans ta tombe
Avant qu’ils ne l’aient refermée,
Sur ta bière tout juste scellée
Une urine au gout amniotique
Semblable à mon premier refuge
Pleuvra sur toi comme un déluge
C’est de ta fosse iliaque, oh, mère,
Qu’a débuté mon odyssée
Cette caverne desséchée
Ce placenta aseptisé
Ce ventre spermicide
Où tes nausées abondent
Avant même que je sois né
Tu m’avais déjà congelé
Et dans ton désir de non-moi
Tu me voulais fils de personne
A copuler comme tu manges
Trop souvent, sans mâcher, trop vite
Tu t’es sentie l’estomac lourd.
L’enfanburger dans ton fast-four
N’étant pas une appendicite
As-tu pris les faiseuses d’anges
Pour des laxatifs de secours ?
Pourtant ton ventre fut mon antre
Ta matrice si lisse y était peu propice
Et il a fallu que j’en pisse,
Que j’en pleure des litres salés
Pour que peu à peu elle s’emplisse
Et que je puisse m’y réchauffer
Pour toi je n’ai jamais été
Qu’un gargouillis d’après repas
Un tænia trop bien accroché
Une lourdeur sur l’estomac
Une flatulence gênante
Pardon, ma foi, un sacré pet
Une constipation dérangeante
Une fiente, un étron coincé
Une nausée incommodante
Après une huitre avariée
Indigestation persistante
Toi qui m’avais rêvé diarrhée
Un déchet orgasmique,
Un défaut de fabrique
Entre limace et lombric
Dans ce ventre de pierre
J’entendais si proche
Sonner ton cœur de fer
Dont l’écho m’ignorait,
Cette cloche fêlée
Refusant l’unisson
A mon cœur-carillon
j’avais bien un cordon nourricier
A toi nulle part rattaché
Et personne pour le couper
N’ayant pas d’échange sanguin
Je l’ai arraché de mes mains
Pour avec assouvir ma faim
Dans tes efforts pour l’exciser
Tout en conservant un air digne
T’as même appris à tricoter
Mais la tumeur était maligne
Et quand tu as tiré la chasse
Une fois ton squatter délogé
Les égouts sales et glacés
Auxquels tu me prédestinais
Etaient plus propres et plus classes
Que cet antre que je quittai
De ce rocher fendu
Entre tes jambes ouvertes
Un jeune fruit défendu
Malgré toi a pu naître
Plus vite encore jailli
Que des bourses paternelles
D’où je m’étais enfui
À grands coups de flagelle
Nous étions des milliards
Et je suis le premier
Survivant-évadé
De ta shoah utérine
Condamné à la peine-dehors
Et jeté embryon à vie
Il a bien fallu que je sorte
Ai-je un jour goûté ton lait?
M’en as-tu seulement proposé?
Sans doute l’ayant recraché
Lui trouvant un goût fermenté
As-tu pris ça pour un rejet
J’ai découvert ce qu’est le vide
Au rythme de ton non-amour,
Des effusions infanticides
Qui me berçaient jour après jour
Depuis lors, tænia solitaire,
je n’ai de cesse de faire des vers
J’ai beau regarder mon nombril
De l’amour j’ai perdu le fil
L’absence d’ombilical cordon
Facilite la séparation
Mais n’évite pas les questions
J’ai jamais pu me réchauffer
Heureusement j’ai ma petite haine
Que j’ai patiemment tricotée
Aux brins de ton mépris glacé
Ma Mère aride
Au cœur vide et au ventre sec
Mes rides amères,
Je suis né, je mourrai avec
Je suis un déni de grossesse
Un spermato quadragénaire
Aujourd’hui je partage en frère
Les émotions et les pensées
De tous les bébés congelés
Je suis un fruit gâté
Qui voudrait bien mûrir
Mais quel fut mon pêché
Je ne saurais le dire
Sinon que d’être…
Né…
Allaite-moi si je me trompe.
L’affût
J’écris ces quelques mots du fond d’un cimetière
Où pour l’éternité j’ai établi demeure
Le caveau n’est pas grand mais a tout pour me plaire
Car aucun balancier n’y égrène les heures
Mes hôtes sont discrets, gentils, mais peu causants
Allongés côte à côte, réunis à jamais
Rangés dans leurs étuis comme deux instruments
Dont le temps a usé et les cordes, et l’archet
J’attends ma Mère la Mort, mais je suis en avance
Assis dans mon cercueil en costume posthume
Je vais enfin pouvoir l’inviter à la Danse
Et écraser ses pieds comme veut la coutume
Posé sur le couvercle qui me sert d’écritoire
Un crâne me sourit, coiffé d’une chandelle
La cire, en s’écoulant, me rapproche du noir
Qui chuchote qu’ici, je ne suis plus mortel
Je fume lentement chaque dernière cigarette
L’ombre m’offre des bruits : c’est un vieux rat qui meurt
Sans plus vraiment y croire, il rampe à l’aveuglette
Et son dernier soupir me dit : à tout à l’heure
Pourquoi attendre ici ? Pourquoi donc autre part ?
Où puis-je la trouver sinon dans son logis ?
C’est ici qu’elle viendra, je le sais, tôt ou tard
Quand elle arrivera, je serai moins surpris
Déjà des araignées me parent de dentelles
Pour assortir mon teint aux murs du mausolée
J’ai du mal à écrire, un peu à cause d’elles
Elles m’ont pris au piège alors que je rêvais
Mon cerveau engourdi des chevilles aux poignets
A inondé mes yeux accrochés à la flamme
Et je tarde à conclure mes dernières volontés
Me demandant à quoi peut bien servir cette âme
Je crois que je n’aurai plus assez de papier
Je ne sais jusqu’à quand j’aurai de la lumière
Si l’encre suffira pour noircir les feuillets
Avant qu’Elle ne vienne visiter ma chaumière
Si l’encre ne vient plus, j’ornerai de mon sang
Ma chemise en lambeaux, les toiles d’araignées
Si la bougie s’éteint, alors, en tâtonnant
Je signerai mon nom d’une écriture penchée
Si vous passez me voir un soir au cimetière
Ne faites pas de bruit. Ca va, je fais le mort
Peut-être verrez-vous briller de la lumière
N’éteignez surtout pas. C’est que j’attends encore…
mamouchka 7 juillet
j’ai fait un petit tour, et j’ai bien aimé « futur noster » surtout tout le début, écrire depuis les nuages, c’est une belle idée. C’est vrai que tu es un peu du genre pessimiste, tu as sans doute raison, il y a tant de choses qui ne vont pas dans ce monde. Enfin, il ne faut pas se décourager, il y a aussi de belles choses (si, si en cherchant bien) – est-ce que la poésie ne doit pas aussi donner de l’espoir ? en tout cas, c’est intéressant. à + pour de nouveaux textes.
Anonyme 7 mars
Pas du genre pessimiste, j’ai surtout les yeux bien ouverts sur le monde. Et je laisse le côté lumineux à ceux qui savent en parler, moi je suis plus à l’aise dans le registre humour noir et sans sucre
Azael 6 juillet
J’adore Pavillon blanc!
Je le trouve excellent, vraiment! ^^
Romane 24 mars
Pour de la poésie, on peut aussi classer ceux de ce blog parmi les meilleurs. Enfin ils sont très profond et évoque des propos très artistique. Enfin, ça m’a fait tellement du bien de pouvoir le lire et j’encourage encore l’auteur de continuer à écrire car ses mots peuvent bien changés bien des choses. Un grand respect aussi pour ce site qui dispose d’une couverture très jolie.
Vieufou 25 mars
Merci du compliment, bonne visite à toi !
010446g 2 février
Voilà de la poésie vigoureuse!
Elle renoue avec les plus grands
bravo!
Dernière publication sur le radeau du radotage : Est-ce si sûr?