De lointains rêvages – Rroyzz éditions

J’ai l’immense plaisir de vous annoncer la mise à flots de mon second recueil de nouvelles, intitulé De lointains rêvages, chez Rroyzz éditions.

D’autant plus heureux je suis que la préface est gréée par mon ami Frédéric Livyns, maître belge de la frayeur, et que l’ancre de la couverture est levée par la flamboyante Vael Cat. Les deux lurons m’ont fait l’honneur d’accepter de m’accompagner à bord.

Je vous en dévoile tout de suite un peu plus, pour vous faire patienter avant le début de l’année, date de sa sortie.

Si vous êtes tenté par l’aventure et que vous voulez embarquer sur des mers jusqu’ici ignorées, me glisser un mot en commentaire, en Mp  sur fesse de bouc ou sur vieufou26@hotmail.fr, vous aurez droit à une dédicace !

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Dans cet ouvrage on croise pêle-mêle un courageux chasseur de papillons, un futur bachelier multi-récidiviste, un gourou malchanceux, un homme à rebours, un papa stressé, un portrait craché, un junkie en manque, un navigateur en solitaire ainsi que quelques autres singuliers personnages ramenés des lointains rêvages féeriques ou dantesques sur lesquels a accosté l’auteur, marin aguerri mais pourtant novice égaré dans un univers en perpétuel bouillonnement, lors de ses voyages dans les flots en furie de l’Océan Onirique.

Il nous propose ici de nous réconcilier avec les terreurs d’enfance tapies dans les profondeurs de notre inconscient en ressuscitant certains des personnages qui les symbolisent :

De pauvres hères à la dérive, ballottés par la vie, malmenés, jetés sur des récifs inhospitaliers, en quête d’une nouvelle et meilleure existence, d’une île où consumer leur naufrage.

D’effrayantes chimères le poursuivant de leurs noirs desseins, dont il ramène malgré lui un peu de l’âme sombre à chacun de ses réveils.

Il couche ensuite fébrilement ces bribes de rêves sur le papier, s’immergeant une dernière fois  dans leur chaos pour vous en livrer l’essence, avant que n’en disparaissent les souvenirs déjà pâlissants.

Pour ensuite pouvoir embarquer, l’âme libre, vers d’autres rêvages.

Rroyzz éditions – Frédéric GAILLARD- De lointains rêvages – 16

 



44e convention de SFFF – Grenoble 2017

Affiche Aurélien Police

On a beaucoup parlé retro-engineering, calcul infinitésimal, métaphysique, monades, batailles spatiales, Grèce antique, post-rationalisation, Corneille, Perry Rhodan, mais pas seulement… à la 44e convention française de SFFF organisée du 13 au 16 juillet 2017 à Grenoble par les Rêvailleurs, grâce à l’énergie de Frédéric Fromenty et de sa bande d’énergumènes dynamiques, sur le campus de St Martin d’Hères.

Sophie, auteure grenobloise rencontrée à Méry sur Oise au printemps, m’a gentiment offert l’hospitalité pendant ces trois jours, ce qui nous a permis de faire plus ample connaissance (notamment en fêtant mon 50e anniversaire au restaurant indien), dans une bonne humeur qui ne nous avait pas quittés depuis le salon de la nouvelle humoristique… Bon j’ai dû me battre contre le chat pour me faire une place sur le canapé, l’animal me regardait comme s’il allait me bouffer !

Je me suis retrouvé, un peu comme à Nice, entouré de gens passionnés et passionnants venus partager, dans une ambiance intimiste, l’objet de leur passion, la SFFF sous toutes ses formes. Tables rondes, conférences, jeux, il y en avait pour tous les goûts.

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J’ai retrouvé avec un plaisir non dissimulé ma comparse Nathalie Bagadey, déjà croisé sur d’autres salons dans la région, et nous avons cette fois-ci partagé une table. Ce qui a été fort agréable, de part l’humeur et l’humour de ma voisine, et le fait qu’elle me faisait glisser ses lecteurs au fur et à mesure… De plus devant notre table, il y avait un banc, permettant aux potentiels lecteurs de s’asseoir pour discuter avec nous (mais permettant aussi aux potentiels sans-gêne de s’y asseoir en nous tournant le dos, pour discuter entre eux, empêchant ainsi l’accès d’autres personnes à la table …). Egalement à notre table, l’atypique Philippe Roubal, ancien militaire,  ingénieur, auteur de plusieurs livres sur le  rêve conscient, avec qui j’ai eu des discussions fort intéressantes (notamment sur le glutamate de sodium, une vraie saloperie).

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(avec mon superbe Tshirt étrenné pour l’occasion…)

Chacun des 160 participants, qu’il soit auteur, éditeur ou simple lecteur, (inscrits à l’avance pour la modique somme de 20 euros pour les 3 jours) (!) se voyait remettre à l’entrée un badge à son nom, des tickets repas et un livre regroupant les nouvelles finalistes du prix Rosny de l’année, afin de pouvoir voter le dernier jour pour les textes de son choix.

Je fis la connaissance de Zelda, Océane et Céline, trois étudiantes valentinoises orientées vers moi par ma voisine, qui repartirent, poussées par la curiosité, avec mes petites novellas.

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Je discutai un moment avec Virginie Tournay, directrice de recherche au CNRS, auteure sur internet d’un texte dystopique intitulé 2070, malaise dans la bureaucratie, qui fut séduite par mes Jeux de dopes.

J’assistai dans un amphi surchauffé (comment les étudiants arrivent-ils à retenir quoi que ce soit dans de telles cocottes minutes ?) à une conférence sur le petit peuple, animée par Noémie Budin, jeune elficologue, qui confiait quelques minutes plus tôt à Nathalie et à moi-même  qu’il s’agissait de sa toute première expérience en la matière, et qui s’en tira fort honorablement.

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Côté visiteurs, Laurent repartit avec mes Jeux de dopes, ainsi qu’Eric, lecteur passionné qui me prit en plus Infemmes et sangsuelles, mon recueil, ainsi que Du plomb dans l’aile. Jean-Luc Schwob repartit également avec un exemplaire d’Infemmes et sangsuelles, Benjamin aussi, dont la curiosité ‘étendit aux Jeux de dopes et au Petit oiseau va sortir. J’espère qu’ils seront contents de leur lecture, et s’ils veulent venir me faire un petit coucou en commentaire et dire ce qu’ils en ont pensé, ce blog leur est ouvert.

J’eus le plaisir de revoir Sybille Marchetto, organisatrice de Nice fictions, festival auquel j’ai participé début avril, venue en voisine piocher des idées pour une prochaine manifestation niçoise…

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Étaient également présents Sylvie Lainé, Christian Léourier, ainsi que plusieurs autres acteurs des mondes de l’imaginaire.

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Parmi les nombreuses animations et tables rondes proposées. François Rouiller, auteur suisse d’un roman intitulé Métaquine, et Romain Lucazeau, auteur de Latium, animèrent une conférence autour de leurs mécanismes et de leurs difficultés d’écriture, nous rappelant que la SF est un outil de décalage permettant de nous poser des questions sur notre monde présent et futur. Ils abordèrent des questions de cohérence, de rythme, se questionnant par exemple sur le point de vue à adopter, interne ou externe à l’action, pour l’écriture de scènes de batailles spatiales, invoquèrent La pyramide des possibles, de Leibnitz, évoquant les  possibilités de transposer les intrigues de Corneille ou de la mythologie gréco-romaine dans un univers SF ou space opera.

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Au niveau animation on notera aussi  le jeu-quizz « génériques de séries TV SFFF » proposé par Raymond Milési, duquel je tirai honorablement mon épingle en remportant un petit point face à des concurrents déchaînés…

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Raymond Milési, maître de cérémonie

Le prix Rosny fut remis à François Rouiller pour Métaquine, son roman d’anticipation, qu’il avait d’ailleurs passé le week-end à dédicacer à de fins connaisseurs (graphiquement, car l’homme est aussi illustrateur…)

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les statuettes du prix Rosny, signées Caza

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François Rouiller en dédicace

En résumé, voici une convention que je suis content d’avoir vécue. Différente d’un salon du livre, plus intimiste, cette formule où néophytes et vieux briscards se rencontrent dans une ambiance festive permet de ne pas rester vissé à sa table, et d’échanger avec des passionnés de SFFF, et de livres.

Je passerai sur les problèmes d’intendance (aïe les repas !) rencontrés par les organisateurs, qui ne parvinrent pas à entacher notre bonne humeur.

Je ne dirai pour terminer qu’un bref mot sur le glaçant clone de Montag, plus vrai que nature, qui passa  les trois jours à arpenter la salle de long en large dans son uniforme de soldat du feu, inquiétante présence au milieu d’une convention de SF, de surcroît bourrée à craquer de livres…

Farenheit, quand tu nous tiens…

 

 



Necronomignon, Horrifique n°121 – Secrets de Cthulhu

Ma nouvelle intitulée Necronomignon, librement inspirée de l’univers et des créatures fantastiques d’Howard Philips Lovecraft, vient de paraître dans le n°121 du fanzine canadien Horrifique, orchestré par André Lejeune, première partie d’une série intitulée Secrets de Cthulhu, qui se déclinera en plusieurs numéros. Dans ce volume on trouve aussi une nouvelle de Cancereugène, Prolifération.

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Il s’agit de ma troisième participation à ce fanzine, le plus vieux du Canada dédié à l’horreur (et mon septième texte publié là-bas). Quant à cette nouvelle, vous pourrez, si vous n’avez pas pu vous procurer le fanzine, la retrouver dans un prochain recueil…



Pierre Pauquet s’en est allé

J’apprends avec tristesse le décès l’an dernier à l’âge de 65 ans de Pierre Pauquet, écrivain et scénariste TV (dont plusieurs épisodes de L’instit, notamment).
Nous l’avions rencontré, avec Emmanuelle Cart-Tanneur, en 2011, à la remise des prix du concours de nouvelles Plumes d’azur, dont il était membre du jury.
Il m’avait alors gentiment égratigné au sujet de ma nouvelle, me disant qu’ « on n’a pas le droit de faire ça à son lecteur… », cassant le suspens quant à mon classement quelques minutes avant la remise des prix. Ma nouvelle avait fini troisième et nous avions tous passé une excellente soirée (relativement arrosée) dans une très bonne auberge de Carqueiranne. Un homme touchant et drôle. Très sincères condoléances à ses proches (avec une once de retard).

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Nice fictions 2017 : belles rencontres

Du 28 au 30 avril, je participais à la troisième édition du festival Nice Fictions, le festival de tous les imaginaires du sud de la France.
N’étant pas du coin, j’eus la joie d’être logé pendant ces quelques jours chez ma frangine, ce qui me permit lors de moments très agréables dans sa chouette famille de rattraper un peu du temps perdu…
Le vendredi, arrivé tôt, je fus accueilli chaleureusement par Sybille Marchetto, la Grande Maîtresse des cérémonies, et aidai son père à attacher les dernières banderoles à l’extérieur du pôle universitaire Saint Jean d’Angély, où se tenait le salon, et à monter quelques tables avant d’installer mon stand. Tout cela est aussi une affaire de famille. 18194164_1385517328162964_2228370323347835757_n
Le salon était accessible aux scolaires dès le matin et au public à partir de midi. Je vis donc défiler quelques classes, de la primaire au lycée, et fus interviewé à plusieurs reprises par des élèves de classes de seconde.
Ma table jouxtait d’un côté celle de Jean-Sébastien Blanck, auteur jeunesse, de l’autre celle d’Anthony Rockwood et Khris-Léo, dessinateurs BD, ainsi que plusieurs de leurs comparses tous plus wizzz les uns que les autres ! La salle dans laquelle nous nous trouvions accueillait également des maisons d’édition régionales, la plupart “orientées” fantastique.18193790_10211423697100141_1067223836483453793_n

mes pétillants voisins ! Koaha-e à tous !

Les animations étaient nombreuses et le public au rendez-vous.
Je pus rencontrer le samedi les savanturiers Jean-Luc Boutel, Jean-Luc Rivera, que je ne connaissais que virtuellement, ainsi que Christophe Thill. Ce fut l’occasion d’échanger brièvement au sujet de quelques livres anciens que nous affectionnons.

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(une fine équipe de gens sympathiques et passionnés)

Je rencontrai également Christophe Rosati, et je ne pus repartir sans son excellente novella Abysses – Calling Cthulhu, dédicacée, cela va de soi…

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Cent Alantar, le dessinateur de l’affiche du salon, exposait ses superbes dessins dans une salle un peu plus loin, et je pus parler quelques minutes avec lui avant l’affluence. Architecte de métier, il est passé au dessin et a travaillé sur les décors et concepts de plusieurs Disneys (Tarzan, Kuzco et Hercule entre autres) !

https://www.youtube.com/watch?v=3p_v43zCr_U&feature=share

D’autres dessinateurs et sculpteurs occupaient également la pièce, offrant aux regards des visiteurs des paysages féériques de planètes inconnues et des créatures fantasmagoriques . Et quelques têtes d’Aliens montées en lampes…

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Une salle contiguë à la nôtre, d’où fusaient rires et éclats de voix, était exclusivement vouée aux démonstrations de jeux de plateau et de jeux de rôles. Dans un hall était dispensée une initiation à l’épée et au sabres-lasers, un peu plus loin on pouvait admirer une exposition dédiée à l’univers et aux personnages de Star Trek. Le bonheur des vulcains.
Je vis aussi passer, changement d’univers, des Jedi costumés, mais aussi un Dark Maul et un Dark Vador plus vrais que vrai… Au pied de l’escalier roulant menant à l’étage, des graveurs sur cuir, des peintres sur figurines exposaient leur art et leur savoir-faire. Ça discutait fées, orques, vaisseaux spatiaux. Tout cela dans une ambiance bon adulte, ponctué d’ateliers d’écriture, de lectures de contes, de conférences et de tables rondes, de projections vidéos sur divers sujets tels que Robert Heinlein et la conquête spatiale, Lovecraft et le jeu de rôle, l’éco-féminisme, SF et western (Firefly), l’imaginaire et la mer, l’histoire des pulps, les nanotechnologies, la magie, la tentation, le merveilleux scientifique, Guernica, le Radeau de la Méduse, Robida, Haïku et SF (en vrac).

https://www.youtube.com/attribution_link?a=ny8uCjyrLZw&u=%2Fwatch%3Fv%3DIsyXR635jCY%26feature%3Dshare

Au milieu de tout cela, Sybille et Hélène Marchetto, sa maman, virevoltaient d’un stand à l’autre avec légèreté et bonne humeur, s’enquérant du bien-être des exposants, prenant un temps avec chacun pour faire connaissance. Le tout dans une agréable bienveillance.
Je passai d’agréables moments en compagnie de Cédric Jacob, poète spécialiste de Baudelaire, qui me gratifia de quelques poèmes du grand Charles (quelle mémoire et quel plaisir de l’entendre déclamé ainsi) et me fit l’honneur d’adopter un exemplaire du petit oiseau va sortir.
Côté dédicaces, Cathy, Philou, Jacques et Olivier repartirent avec du plomb dans l’aile, et Megan avec mon recueil. Merci à eux, j’espère qu’ils se reconnaîtront et que leur lecture aura été horrifique à souhait.

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Le samedi, Les portes du festival rouvraient en soirée pour un « spécial jeux » avec deux soirées-enquête, un multitable de jeu de rôle, du jeu libre et des séances de jeu animées par les auteurs.
Entre autres auteurs présents, on pouvait apercevoir Nathalie Dau, Lionel Davoust, Estelle Faye, Léo Lallot, Claude Ecken (invité d’honneur), Ugo Bellagamba et bien d’autres.
J’eus quelque peu le sentiment de me trouver loin de mes camarades auteurs, qui remplissaient à eux tous la salle adjacente et attiraient la majorité du public, et de n’avoir pas pu échanger avec tout le monde souhaité. Sans doute n’ai-je pas encore assez de notoriété dans le monde de la littérature fantastique…
De même pour rester à ma table, disponible à d’éventuels futurs lecteurs (qui ne se firent pas aussi nombreux qu’espéré malgré quelques rencontres sympas), je loupai conférences et tables rondes orchestrées par les savanturiers et ne pus que brièvement déambuler dans les diverses salles et expositions (l’inconvénient d’être seul à tenir une table). La prochaine fois, peut-être choisir une ou deux conférences et fermer le stand quelques heures…

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Malgré ce léger bémol, une équipe d’organisation nombreuse, familiale (une centaine de bénévoles réunis autour du “clan” Marchetto) dynamique et souriante fit de ce salon un chouette événement, auquel je retournerai avec plaisir l’an prochain. D’ici là… Grenoble et Ménétrol !

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 merci aux copains pour les photos et vidéos !



Un lutin et un korrigan

Il y a pas mal d’années je faisais la connaissance, via une association de vacances pour handicapés (dans laquelle j’étais animateur…), d’un korrigan  aux cheveux fous, à la peau salée par les embruns, à l’âme enracinée dans l’éternité des légendes celtiques. Quelques heures de discussion et de complicité, et quelques litres de fous-rire et d’alcool fort plus tard, il y a vingt ans tout pile aujourd’hui même, ce korrigan m’offrait le jour de mon trentième anniversaire, sur la plage des Sables d’Olonne, un cadeau que je n’oublierai jamais !

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Aujourd’hui, ce korrigan organise des randos en kayak de mer tout autour du monde.

Ci-dessous mon petit hommage à cette rencontre ; joyeux vingtième, Yann, mon ami ! A la tienne !

 

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=BDZAHjQtsP4

Son site :

http://www.peuplenomade.com/

 

 

 



Concours solidaire coeurs de Lyonnes – Palmarès

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Il y a deux semaines a eu lieu le concours d’écriture solidaire organisé par Cœurs de Lyonnes. Les participants avaient 24 heures pour écrire un texte de 2000 signes sur le thème, dévoilé au dernier moment : Enfant(s) du désert.

Le jury était composé de Danielle Akakpo, Benoît Camus, Valérie Laplanche et moi-même.

50 personnes ont répondu à cet appel, nous révélant de fort jolies histoires. Le choix ne fut pas facile…

Comme promis voici donc le palmarès  :

1er prix – Guillaume Bianchi pour Souvenirs de l’oncle Ibrahim…
2ème prix – Olivier F. Thomas pour Juste un entraînement
3ème prix – Patricia Roger-Ammar pour Nomade

et puis, juste pour leur tirer mon chapeau aussi, parce que tout s’est joué à quelques dixièmes de points, les 5 suivants :

4 – Michèle Fiquémont pour L’arbre de vie
5 ex-aequo – Clara Delange pour Anir, l’ange du désert
et – Marie Cart-Tanneur pour Urgences
6 – Alain Kotsov pour Clic !
7 – Edith Lévêque pour La fugue

Un Prix Spécial a été également attribué à notre plus jeune concurrente : May-Line Bonine (13 ans !) pour Archimède


Un recueil verra sans doute le jour, mais on vous en dira plus très bientôt.

 


Catastrophe !

Il y a quelques mois était organisé par l’association Libres plumes le concours international de la nouvelle humoristique 2017. J’ai eu le plaisir de faire partie du comité de pré-sélection de ces nouvelles, et j’ai rencontré des gens formidables lors de la remise des prix en mars dernier !

Voici le lien pour obtenir le chouette recueil rempli de catas en tout genre qui sert de témoignage écrit à cette aventure !

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Mets présidentiel

Le Président s’escrimait depuis deux bonnes minutes sur le bouton d’appel. Les domestiques n’apparaissaient toujours pas. J’aurais dû commander une pizza… Il rajusta d’une main fraîchement manucurée la serviette brodée de ses initiales dans le col de la chemise de son costume sur-mesure, laissant apparaître à son poignet une montre en or sertie de pierreries, lissa ses cheveux teints en balayant du regard les dorures ornant murs et plafond. Je vais virer tous ces c….

- B… mais qu’est-ce qu’ils f… en cuisine ? Eh, oh, ils arrivent, ces p… de champignons ?

Il allait se remettre à martyriser le boîtier qu’il tenait toujours dans l’autre main quand il remarqua sur la table, à côté de ses couverts, un appareil identique.
Également équipé d’un bouton.

Gris, celui-là.

 



Prochains salons

Prochains salons où je ferais volontiers une apparition:

Je serai à la Convention SF de Grenoble du 13 au 16 juillet.

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j’ai une furieuse envie d’aller ensuite présenter mes livres à Fréjus (renseignements demandés), aux aventuriales de  Ménétrol et à Aurilac entre les mondes (points de chute à trouver), et à Fantasy en Beaujolais en novembre (là encore, trouver où dormir avant de m’inscrire…) :

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Mais pourrai-je être partout ? à suivre…



Concours de nouvelles Coeurs de Lyonnes 2017

Rappel :

Mon amie Emma, talentueuse nouvelliste, participe au rallye solidaire Cap Femina 2017.
Diverses actions sont menées en amont, dont un concours de nouvelles en 24 heures, qui aura lieu bientôt…

Une petite explication du projet dans cette vidéo :

Le règlement du concours est ici,

Inscrivez-vous (5€)

Le sujet sera donné le 12 mai à 19 heures.

Les copies (2000 signes) ramassées 24 heures plus tard.

Je peux déjà vous dire que je fais partie du jury !

Le 1er prix consistera en un séjour pour 2 personnes (nuit + petit-déjeuner)
à l’Hôtel *** Sables d’Ocre, à Roussillon (84)  (www.sablesdocre.com)

Soyez inspirés !



Réplication

Je présentai au Sénat mon Réplicateur. Ce devait être la plus belle invention depuis la photographie, sur le principe duquel elle était calquée. Je venais de créer une réplique exacte de ma personne parfaitement autonome et je montrais les différentes fonctionnalités de mon invention à l’auditoire subjugué quand survint le drame : la machine se bloqua en mode rafale. Quand l’armée parvint enfin à la détruire, c’était trop tard : la France était devenu le pays le plus peuplé au monde.



L’âme du terroir – larmes du terroir

Quand tu te fais une joie d’aller au salon du livre de Tain l’Hermitage, patrie du bon vin située à douze bornes de chez toi, organisé sur trois jours, et annoncé ainsi:

« Salon des auteurs de Drôme et d’Ardèche – Ils ont laissé tremper leur plume dans l’âme du terroir »

dont l’affiche présente un verre de vin rouge (pour le pays de l’Hermitage, quoi de plus naturel et de plus alléchant ?) et une plume dont le bec trempe dans une goutte du précieux nectar, tu te dis que ça va être sympa, tu t’imagines une grosse machinerie bien rôdée, de la pub un peu partout, des airs de fête de village pendant trois jours, la convivialité, les auteurs se retrouvant pour manger dans un petit resto de quartier, de quoi faire travailler l’économie locale et se faire connaître, se montrer. Rendez-vous compte : trois jours ! il peut s’en passer, des choses en trois jours autour d’un tel événement : jeux littéraires, partenariat avec les écoles, collèges, lycées,  MJC, bibliothèques, associations culturelles, par la création de textes ou d’illustrations avec les enfants en lien avec le thème du salon, exposition des œuvres et textes réalisés, stands de fabrication de papier recyclé, imprimerie artisanale, concours de poésies ou de nouvelles, sans compter un stand ou deux présentant les produits « du terroir », peut-être une dégustation vin-caillettes-ravioles-pognes (spécialités du coin) ou que sais-je… les idées ne manquent pas et tous ces auteurs et ces lecteurs potentiels attirés par leur progéniture venant flâner devant les stands, faisant vivre l’événement… D’autant qu’au moment de l’inscription on vous fait miroiter un peu de tout cela en demandant aux auteurs s’ils souhaitent faire des lectures aux enfants le vendredi, augurant des activités autour du livre…

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Quand on t’envoie un mail deux ou trois jours avant le salon en te disant “Finalement le vendredi on n’ouvrira pas au public avant 13h30 (au lieu de 10 heures) donc vous pouvez ”prendre votre temps” pour vous installer, et de toute façon l’après-midi sera « uniquement consacrée aux scolaires »… Bon, si j’aurais su ça avant j’aurais venu à 13h20, ça m’aurait évité de réserver un repas ce jour-là, voire même j’aurais pas venu du tout le vendredi. De fait, mes camarades et moi-même avons eu laaaaaargement le temps de nous installer…

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VENDREDI Quand dès ton arrivée le premier matin le cadre est posé : la salle se trouve devant l’église, sur une toute petite place jouxtant un parking, sous un immeuble d’habitation, presque introuvable à qui ne connaît pas les lieux. à son fronton, les lettres Salle Charles Trénet, devant elle une pancarte de 20X30 cm invisible à plus de 5 mètres indiquant “salon des auteurs”. La plupart des commerçants alentours semblent ne pas être au courant de la tenue du salon. une dizaine d’auteurs remplissent donc pour le moment le fond de la salle des fêtes, encore (déjà) bien vide, dont un coin et la scène sont meublés de petits fauteuils colorés pour les ateliers lecture. A part ce détail, aucun signe d’une animation quelconque. Sur la place déserte, presque personne ne passe, et ne s’arrêtent sur les bancs devant la salle que quelques poivrots, la canette de 8°6 à la main et l’œil hagard. Il fait beau, le soleil tape. 

Quand heureusement tu retrouves à l’intérieur, Anne-Marie et Denise, rencontrées lors de précédents salons et que tu te dis : au moins, on va rigoler…

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mon petit standounet…

Quand une fois installé on t’offre l’apéro chips-cacahuètes-Tuc et que tu te dis adieu veaux en gelée, vaches en verrines, cochons de lait, terroir annoncé, terrine et caillettes fantasmées. Même un pauvre saucisson aurait été le bienvenu. Du jus d’orange, quelques bouteilles de blanc pour faire glisser, car tu dois être fatigué après ces deux heures d’installation, et c’est l’heure de passer à table. Plateaux-repas en plastique à 12,50 préparés par le traiteur du coin et… vin rouge en cubi de 3 litres. Oui, vous avez bien lu, ne réglez pas l’image de votre ordinateur. Dans le pays de l’Hermitage, et avec un restau à moins de 50 mètres face aux quais proposant des prix abordables, ça te laisse pantois.

Quand tu t’aperçois que par exemple Chapoutier, les célèbres vins tainois, ne sont pas associés à cette manifestation “culturelle” du Terroir, et que même la Cité du chocolat, Valrhôna, située à 200 mètres, n’est pas au courant de l’événement non plus, tu te dis :

« Ô combien de flyers et combien d’affichettes

Ont été distribuées aux commerçants tainois ?

Et combien de rappels dans le canard local,

Ou sur les ondes F.M ont ils été émis ?

Où sont les capitaines, et les marins-auteurs

Sont-ils seuls embarqués dedans cette galère ? »

Quand l’après-midi se passe sans un seul visiteur, ou si peu – merci Marcus, seulement rythmée par le passage de 4 classes de primaire et maternelle venues écouter les histoires des quelques auteurs jeunesse présents, et que tu commences à flipper ta race.

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Anne-Marie Quintard, dite Romy la Banquière, captive son auditoire

Quand tu guettes désespérément un car de japonais égarés et qu’enfin vers 17h30, ô joie suprême, une dizaine de lecteurs potentiels mais pas franchement japonais franchissent timidement le seuil du salon pour voir de quoi il retourne, amenés par leurs enfants.

Quand au même moment les organisateurs te demandent de ranger tes livres pour la soirée car une conférence-diaporama sur « les anciennes familles de Tain l’Hermitage ; de Cordoue àet de Florans » a lieu à l’emplacement de ta table à 18h30 et qu’ils vont devoir la déplacer.

SAMEDI Quand à ton arrivée, en réinstallant  ton stand tu entends qu’un auteure n’a pas réservé son repas de midi et que tu choisis généreusement de lui donner ta place, ayant encore à l’esprit le plateau repas en plastique et le cubi de la veille.

Quand tu te cultives un peu parce que tu es aussi venu là pour ça  et que tu vas flâner devant l’église pile 667 ans après ces deux-là…

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Quand le salon est estampillé “des auteurs Drôme-Ardèche », et que les organisateurs choisissent Jacotte Brazier, pourtant lyonnaise, pour en être la marraine et venir parler de sa célèbre grand-mère, éminent personnage lyonnais de la gastronomie française. Quand Jacotte s’avère être ta voisine de table et que tu découvres un personnage atypique, de fort caractère et très sympathique.

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Quand la marraine du salon elle-même est gênée (à juste titre) de l’absence de visiteurs, de l’incongruité de sa présence et du manque d’organisation et de communication du salon, et qu’elle te confie même avoir menacé de ne pas venir.

Quand d’ailleurs à l’inauguration officielle les “huiles” de la mairie se barrent juste après son arrivée et la photo protocolaire.

Quand la matinée se déroule presque sans visiteurs et que là, tu es vraiment inquiet. Quand du coup vers midi trente tu files avec Denise manger un sandwich face au fleuve avec la ferme intention de t’y jeter…

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Quand tu t’aperçois quand même en regagnant la salle que ça n’a pas dû rigoler il y a deux ans dans le quartier…

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Quand une des organisatrices, fort sympathiques au demeurant,  s’en va dès le samedi midi et que tu ne la reverras plus du salon…

Quand le faux argument “il fait beau, les gens vont se promener” avancé pour excuser le peu de visiteurs te paraît aussi peu recevable et t’insupporte autant que “il pleut les gens ne sortent pas”. Parce que tu as déjà participé à des salons bien plus peuplés malgré la pluie ardente ou le soleil battant.

Quand une araignée commence à s’intéresser à ton stand et entame une toile entre tes bouquins et toi, tellement ton immobilité la bluffe…

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le pic de fréquentation du samedi

Quand le bar, à l’entrée de la salle, n’est pas nettoyé de tout l’après-midi et expose aux (rares) visiteurs les reliefs de l’apéro et du café.

Quand le deuxième jour vers 16h30 on vient quand même t’apporter une petite bouteille d’eau (pour trois tables) mais quand juste après on installe trente chaises devant ta table, pour la conférence de Jacotte Brazier qui a lieu à 17 heures en plein milieu de la salle, interdisant à de potentiels lecteurs l’accès à tes bouquins pendant l’heure et demie qui reste.

Quand de toute façon ladite conférence n’attire pratiquement que les auteurs présents au salon, accentuant la gêne de la conférencière sans l’empêcher pourtant de consciencieusement “faire le job”…

DIMANCHE Quand le matin tu t’aperçois qu’il n’y aura pas plus de monde que les deux jours précédents et que tu décides, dépité, avec les coupines, d’aller distribuer les flyers aux passants dans la rue, dans les commerces et à la sortie de la messe, en désespoir de cause, au lieu de les laisser pourrir sur le bar de la salle. Les flyers, pas les passants ni les coupines, eh, ho, faut suivre un peu…

Quand tu décides quand même de manger avec le groupe le midi, pour profiter de la présence et de la verve de Jacotte, (pour l’instant en larmes devant la salade de lentilles et le rôti de porc froid de son plateau-repas), discuter avec les nouveaux coupaings et ne pas gaspiller un plateau commandé depuis l’inscription.

Quand quelques minutes avant le repas, une organisatrice te dit “en fait je ne mange pas avec vous, mon mari a préparé le barbecue et la salade composée dans mon jardin” et s’en va, et que les deux derniers organisateurs présents nous balancent “nous on va manger au restaurant à St Vallier, on vous laisse la boutique” et se tirent aussi.

Quand l’une revient dans l’après-midi et attaque la compta du salon au milieu des tables vides et des quelques visiteurs présents.

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avec mes complices Denise Raimond et Anne-Marie Quintard

Quand les deux autres organisateurs reviennent à 17h, l’air repus, la panse rebondie, le sourire éthylique, te demandent, limite narquois : « alors, y a eu personne? » et se fendent après ta réponse négative d’un “Bon ben on va fermer alors” tandis que le fils d’une organisatrice fait grincer bruyamment sur le sol les tables et les chaises qu’il est en train d’enlever depuis un quart d’heure, laissant entre les tables des auteurs encore présents des trous béants semblables à des dents arrachées à une mâchoire pourrie, et ce malgré la présence et l’arrivée de quelques visiteurs tardifs.

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des auteurs sont encore présents ? pas grave, on démonte les tables libres autour d’eux.. comme ça ils comprendront peut-être qu’il faut qu’ils partent.

Quand tu as resserré le cercle de tables, suite au départ après le café d’une Jacotte dépitée, pour que la salle ne ressemble quand même pas trop à une mâchoire cariée et que l’organisateur te dit en revenant, l’air énervexé “ah, vous avez changé la disposition ? y en a qui préfèrent le carré plutôt que le rond, je vois… » et que tu te forces à rester poli en expliquant pourquoi tu as osé blasphémer en bougeant deux pauvres tables….

Quand tes coupines sont obligées de te libérer de la toile de l’araignée enfin achevée, parce que tu attires déjà quelques mouches…

Quand tu te casses enfin à 18 heures 15, fatigué et perplexe, ayant vu défiler moins de 80 personnes en trois jours (hors scolaires), et rencontré des organisateurs finalement peu concernés par leur propre manifestation « culturelle », qui aurait pu malgré « la météo » être un événement vivant et riche, au prix d’un investissement un peu plus important.

Quand tu ne sais plus si tu dois être en colère ou juste dégoûté devant un salon aussi adynamique.

Quand enfin tu te demandes par quel bout rédiger le compte-rendu du salon ni si ça en vaut la peine, parce que tu n’aimes pas spécialement casser les gens juste pour le plaisir, mais là quand même…

Quand tu te dis qu’au moins tu auras passé de bons moments avec Anne-Marie et Denise, réentendu moult fois grâce à cette dernière l’expression « Y a dégun ! », revu quelques têtes familières, et que tu te seras fait de nouveaux coupaings, Eric et Michaël, avec lesquels tu as larrrrrrgement eu le temps de faire connaissance…

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Denise est-elle en train de peaufiner sa signature pour les autographes????

Quand tu as quand même réussi à accrocher de nouveaux lecteurs (dont quelques auteurs). Mille mercis à Lydie, Anne-Marie, Marcus, Annick, Nathalie et Hélène, grâce à vous c’est passé plus vite… Bonne et horrifique lecture !

Quand du coup tu ne sais vraiment pas si tu as envie d’y retourner l’année prochaine. à moins de sacrées améliorations, telles que celles esquissées dès les premières lignes de cet article.

Ce terroir-ci n’a guère d’âme hélas. Du moins est-elle restée cachée.



un dimanche littéraire à Charols

Aujourd’hui se tenait à Charols, près de Saoû, la première édition du  salon du livre organisée par l’association Lire en Valdaine.

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Après une soirée fort sympathique chez mon ami Serge Sommer, passée à parler théologie autour de son prochain livre, nous nous rendîmes tous deux ce matin à la salle des fêtes où avait lieu le salon. Accueillis par une équipe dynamique, nous eûmes la joie de constater que, pour une première, la fréquentation allait bon train. Déjà une centaine de visiteurs étaient passés dans les allées à la pause de midi, malgré un temps maussade.

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Ce fut l’occasion de retrouver les copains, Laurent Bret, Marie Garnier et Sylvie Arnoux, marraine du salon, de revoir Martine Galati, qui animait le coin lectures, Nathalie Bagadey et Anne-Marie Quintard, croisées sur un précédent salon, et Luober, rencontré lors du salon de Beauvallon il y a quelques semaines (et qui gagna le concours de poésie organisé par Lire en Valdaine pour l’occasion).

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Sylvie, notre marraine !

Un très bon repas nous fut ensuite servi au restaurant Le Maya’s, proche de la salle dans laquelle se déroulait le salon, pendant lesquels nous fîmes un tour de table afin de nous présenter.

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Marie Garnier

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Les organisateurs avec Sylvie

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Laurent s’entraîne aux Dabs !

Nathalie Bagadey

avec Nathalie Bagadey, auteure fantasy

Je fis également la connaissance de Denise Raimond, auteure d’un livre intitulé « Trisomique, pas mongolien », ainsi que celle de Mich’elle Grenier, facétieuse poétesse dont le nom ne m’était pas inconnu puisque nous avions « voisiné » dans le recueil   »Ils furent heureux »  paru en 2010 aux éditions du Bord du Lot suite à un concours de nouvelles.  Mich’elle nous régala pendant le repas d’un savoureux poème et me combla, ensuite, en m’en récitant deux autres au creux de l’oreille (!) au bout d’un long tube, rien que pour moi, originale et poétique façon de dire de la poésie…

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Mich’elle Grenier

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L’événement attira environ 400 visiteurs, joli succès pour une première. J’eus le plaisir de dédicacer deux exemplaires de mon recueil Infemmes et sangsuelles, deux Jeux de dopes et un Du plomb dans l’aile. Je remercie encore Stanislas, Nico, Pierre et Nathalie, ainsi que tous ceux qui sont venus me voir sur mon stand et se sont intéressés à mes univers. Mich’elle pour la gentille dédicace sur son recueil « Les fables se rebiffent ». Et les organisateurs pour leur bonne humeur et leur accueil. Un salon que je referai avec joie l’année prochaine.



Méry-res sur Oise

Je vous parlais il y a quelques temps de l’invitation qui m’avait été faite par Elodie Torrente à participer au concours international de la nouvelle humoristique organisé par l’association Libres plumes, en tant que membre du jury de présélection des textes. Le thème était une citation,  »Dans la vie, il y a deux périodes : la première on attend les catastrophes, la seconde,elles arrivent. » tirée du livre Mon dernier cheveu noir : Avec quelques conseils aux anciens jeunes, de Jean-Louis Fournier (éd. Anne Carrière, 2007), qui a bien voulu accepter d’être président du jury de ce concours.

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Chacune des 102 nouvelles reçues dans le cadre du concours fut décortiquée par onze paires d’yeux appartenant au monde de l’édition ou de l’écriture, puis évaluée afin de déterminer les 15 « coups de cœur » susceptibles d’être présentés au jury final.

Cette aventure se poursuivit de bien belle manière le week-end dernier avec la remise des prix du concours, lors du salon du livre de Méry sur Oise.

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Je m’y rendis dans la ferme intention de passer un week-end sous le signe de la rigolade, ou du moins de la détente. Et je n’ai pas été déçu du voyage!

Samedi, je fis la connaissance dans le train de Coralie Bailleul, papivore chez Short éditions. Rejoints sur le parvis de la gare Montparnasse par Anita Berchenko, livrophage aux éditions du 38 et Céline Santran, auteure joviale et échevelée, faisant toutes deux partie du jury final, nous convergeâmes ensuite en RER vers la gare de Méry sur Oise, où nous attendait Steph, le président de Livres Plumes.

Véhiculés par notre hôte nous fîmes un charmant tour dans la campagne auversoise (durant lequel j’eus l’impression étrange de me promener dans certaines toiles de Van Gogh) et nous arrêtâmes brièvement dans le petit cimetière où, sous un grand drap de lierre, le peintre, d’une oreille, dort paisiblement à côté de son frère Théo.

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D’autres plumes nous ayant rejoints (Sophie Dolleans et Olivier Darcourt), la soirée se poursuivit sous les meilleurs auspices avec l’apéro offert par Elodie, suivi d’un repas moléculaire au restaurant, fort agréable pour les papilles et le moral, qui me permit de faire plus ample connaissance avec cette joyeuse bande (dont la plupart des membres étaient déjà bien complices) de rire-sans-pince.

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Michèle, Anita et Olivier

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Sophie, Céline et Coralie

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Je ne sais si c’est l’effet du vin, des billes de sauce à la pomme ou à l’échalote, ou à la propension naturelle de chaque convive à la bonne humeur, mais cette soirée fut très réussie et le taux de rires espéré, vite atteint, fut largement dépassé.

Nous fûmes ensuite ramenés à nos gîtes respectifs, ces dames sur place (ou presque) tandis qu’Olivier et moi-même étions exilés au fin fond du département.
Après une bonne nuit de repos, nous nous rendîmes au château de Méry et je gagnai mon emplacement, où m’attendait Benoît Camus, mon compère du forum Maux d’auteurs,  membre du jury de présélection tout comme votre serviteur.

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Autant vous dire que la matinée passa vite en si bonne compagnie et dans un décor rêvé pour un salon littéraire (même si nos places sur le stand Libres plumes étaient légèrement exiguës).

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mon petit stand réduit à l’essentiel

Les membres du jury final ayant délibéré, nous nous retrouvâmes pour le déjeuner dans un étrange et pittoresque restaurant aux murs ornés d’œuvres d’art, le Ratapoil, et son sympathique patron.

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de bien singulières décorations…

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Daumier en plein travail…

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Jean-Louis Fournier, Elodie et Steph, de Libres plumes

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Michèle, Coralie et Olivier Maulin

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Quand le maître parle…

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Les filles, est-ce vraiment le moment de délibérer ?

ah non, c’est le difficile choix du menu… (à droite Corinne Targosz )

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Quel séducteur, ce Jean-Louis…

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Voici Elodie tombée sous le charme

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Au retour, véhiculés par Olivier, nous partîmes vaillamment sur les routes de l’Oise venger  l’honneur bafoué des chiennes auversoises : Arrêtés à un feu  rouge, je détectai une scène insoutenable. S’étant glissé sous la clôture d’un jardin, un chien errant était en train de faire subir les derniers outrages à une petite chienne blanche qui n’avait sans doute rien demandé, la pôvre  Ouvrant ma portière, j’y mis le holà d’un péremptoire :

- Non mais c’est pas un peu fini ? qui fit fuir l’agresseur à quatre pattes, et déclencha l’hilarité générale dans la voiture.

Les zygomatiques bien détendus nous reprîmes donc notre route pour la suite de ce salon, en quête de nouveaux lecteurs parmi les 1500 visiteurs de cet événement.  L’après-midi se déroula dans la bonne humeur en compagnie de mes joviaux camarades.

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Quatre exemplaires de mon recueil et quelques-uns de mes oiseaux s’envolèrent vers de nouveaux nids douillets. Je tiens d’ailleurs à remercier Glwadys, qui devient la plus jeune lectrice d’Infemmes et sangsuelles, et Victor, qui devient mon plus jeune lecteur, sa maman lui ayant offert un exemplaire de mon livre Du plomb dans l’aile, en me précisant qu’il n’avait encore que 8 ans mais qu’il « dévorait les livres ». Les jeunes j’espère que mes histoires vous plairont !

Le salon se termina vers 19 heures après la remise par Jean-Louis fournier du prix de la nouvelle humoristique 2017, attribué à :
- Quand je serai petit par Julius Nicoladec 1e prix
– Jefferson par Mehdy Seraiche, 2e prix
– Sécurité intérieure par Nathalie Esteban. 3e prix

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La statuette offerte au premier prix

J’eus ensuite le privilège de retourner vers Paris en compagnie de Jean-Louis Fournier et de Caroline de Bodinat, auteure et membre du jury, raccompagnés en voiture par Steph, ce qui nous permit d’échanger encore quelques mots.

Je finis par regagner mes pénates aux alentours de minuit après un voyage TGV presque sans histoires (sinon un jeune  fugueur sans papier ni titre de transport, perdu, s’étant trompé de train, que j’aiguillai vers les contrôleurs), épuisé mais ravi, (fallait-il que l’on s’aime et qu’on aime la vie) la tête pleine de souvenirs.

Merci Elodie pour ton accueil, tes sourires, ton humour, ton engagement, ton dynamisme, toutes ces belles émotions, toutes ces rencontres faites grâce à toi et cette bolée d’oxygène que tu m’as offerte. Je ne m’étais pas senti aussi vivant depuis longtemps. Merci, de tout mon cœur de Vieufou !

Un grand bravo, et un grand merci à tous les organisateurs qui ont fait de cette manifestation une fête du livre inoubliable, et un amical salut à toutes les personnes que j’ai rencontrées et avec qui j’ai bien ri (elles se reconnaîtront). Un grand merci également à mes nouveaux lecteurs. à la revoyure !

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Merci à Jean-Louis Fournier pour sa présence, ses conseils, sa bonne humeur, et cette gentille dédicace personnalisée ô combien précieuse !

Ravi d’avoir enfin pu rencontrer Benoît, et de repartir avec un exemplaire de son « Bunker » dédicacé.

J’espère pouvoir un jour remonter vous voir tous là-haut. De plus j’ai repéré peu avant mon départ un étrange endroit à Auvers, qu’il faudra que j’explore lors d’un prochain passage dans la région. Il s’agit de la Caverne aux livres, des anciens wagons postaux remplis de livres d’occasion. Et en plus c’est ouvert le week-end ! l’endroit parfait pour se faire enfermer une nuit entière.

PS : Si quelques-uns des participants à la fête ont pris d’autres photos de la journée (notamment du salon)  je suis preneur pour compléter mon article…

 



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